Depuis quelques mois, le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (ou TTIP, en anglais) fait beaucoup parler de lui. Et pas qu’en bien. L’envers du décor n’est en effet pas très reluisant. Au programme : libéralisation, privatisation, opacité, arbitrages non démocratiques… Autant de dimensions qui laissent présager du pire. Et il y a urgence à agir, car d’autres accords du même acabit ont en effet été conclus ou sont en cours de négociation. Focus sur leurs enjeux et leurs dangers.
Au niveau international, européen ou national, partout, le constat s’impose : la survie d’un dialogue social produisant des accords de qualité est menacée. Dans de nombreux États européens, il y a assurément un manque de volonté politique d’en faire un outil de démocratie politique, économique et sociale. Dans ce contexte, quel est son avenir ? Focus sur un processus en danger.
On a longtemps cru que les plans d’ajustement structurel seraient réservés aux pays du Sud. Mais c’était sans compter sur le triomphe du néolibéralisme. Au menu : dérégulation, flexibilisation, privatisations. En Europe, la Grèce est le premier pays qui a fait les frais des politiques imposées par la Troïka. Malgré des promesses de meilleurs lendemains, tous les indicateurs sociaux et économiques du pays se détériorent jour après jour. Décryptage.
L’Islande a donc refusé officiellement son adhésion à l’Union européenne. Pourtant, à la suite de la crise financière de 2008, le gouvernement social-démocrate de l’époque avait débuté les démarches pour en faire partie. Mais aujourd’hui, les deux partis de centre-droit de la coalition au pouvoir ont fait voter une loi qui permet au pays de retirer sa candidature sans passer par un référendum. Pour comprendre ce revirement, il est nécessaire de se remémorer les ressorts de cette crise qui a mené l’Islande vers la banqueroute. Décryptage.