Ces dernières décennies, la plupart des pays européens sont confrontés à un accroissement électoral de l’extrême droite. Les acteurs syndicaux se battent contre ces tendances dans la société, mais force est de constater que même en leur sein les discours et les idées véhiculés par l’extrême droite font parfois mouche auprès des affilié·es et militant·es. Quelle place l’extrême droite occupe-t-elle sur les lieux de travail, comment tente-t-elle de s’organiser et quelles contre-stratégies syndicales sont mises en place dans un tel contexte ? Éclairage.
À l’heure où l’on parle de plus en plus d’une septième réforme de l’État, quel avenir envisager pour Bruxelles ? La Région bruxelloise s’affirme depuis plusieurs décennies, mais garde tout de même des spécificités. Le « millefeuille » bruxellois est loin d’être simple à appréhender. Quelques clefs pour mieux le comprendre 1.
En mars dernier, le CDH faisait peau neuve après un long processus de réflexion baptisé « Il fera beau demain ». Campagne de com sur les réseaux sociaux, nouvelle charte graphique et surtout nouveau nom – Les Engagé·e·s – la mue du parti orange en mouvement vert turquoise n’est pas passée inaperçue. Un peu plus d’un an auparavant, c’était le SP.A qui devenait Vooruit. En France aussi, le phénomène semble gagner du terrain. S’ils ne sont pas neufs, les renouvellements de nom des partis sont-ils plus fréquents ces dernières années? Et que peut-on voir derrière ces mutations ? Explications.
Recul des familles politiques traditionnelles, progression des verts, paysage politique éclaté... Le 14 octobre dernier, les élections communale et provinciale délivraient leur verdict. Quel impact ces résultats auront-ils sur le scrutin de mai prochain qui verra le renouvellement de nos représentants aux niveaux régional, fédéral et européen ? Les politologues Jean Faniel (CRISP) et Régis Dandoy (Université de Gand) apportent leurs éclairages 1.


À l’heure où se profile la mise sur pied d’un gouvernement fédéral associant la N-VA, le MR, le CD&V et l’Open VLD, et tandis qu’ont été formés des gouvernements assez différents les uns des autres au niveau régional et communautaire, il semble intéressant de revenir sur quelques leçons de l’élection pour bien saisir les possibilités offertes aux partis politiques par les électeurs afin de former un gouvernement fédéral.
Depuis la dernière réforme de l’État (2011), les entités fédérées (Régions et Communautés) sont appelées à recevoir de plus en plus de compétences, qui étaient exercées auparavant par l’Autorité fédérale. Conséquences : leurs budgets explosent et leurs champs d’action se multiplient considérablement. Les élections régionales du 25 mai dernier valaient donc leur pesant d’or. Dans cette optique, cet article analyse successivement les résultats de ces élections, la formation et la composition des gouvernements wallon et bruxellois ainsi que leurs répercussions sur le paysage institutionnel belge.
Après avoir passé au crible les réalisations des gouvernements wallon, bruxellois et fédéral, Démocratie boucle cette série d’interviews en s’attardant sur la Flandre et sa dernière législature. Le politologue Dave Sinardet présente les enjeux majeurs du scrutin de ce 25 mai, annoncé comme celui de tous les dangers : mise en œuvre de la 6e réforme de l’État, conséquences d’un éventuel raz-de-marée nationaliste, score de la gauche « radicale »...
Le 6 décembre 2011, après 541 jours d’atermoiements politiques, le gouvernement Di Rupo voyait enfin le jour avec une surprise de taille : la nomination de Maggie De Block comme Secrétaire d’Etat à l’asile et à la migration. En quelques mois, cette parfaite inconnue parviendra à se hisser en tête des sondages de popularité en Flandre. Pourtant, l’envers du décor de la politique migratoire menée par ce gouvernement fédéral, et par Maggie De Block en particulier, n’est guère reluisant. Explications.