Avec la crise du coronavirus, la discussion budgétaire arrive à grands pas. La Commission européenne (CE) va publier ses nouvelles estimations du déficit des États et très probablement les estimations de leur déficit structurel. Il faudra être extrêmement vigilant pour qu’elle ne donne pas une image totalement noircie de la situation. Car si nous sortons de la crise du coronavirus avec un déficit structurel très important, cela signifiera le basculement immédiat dans un scénario d’austérité budgétaire. Il existe une stratégie pour l’éviter. Explications.
Le monde du travail est traversé par une profonde crise : conditions de travail dégradées, souffrance, augmentation du chômage... Face à ces défis, Mireille Bruyère propose une critique de notre désir illimité d'efficacité productive comme sésame à notre émancipation. Elle ouvre de nouveaux fronts pour déconstruire notre imaginaire productiviste et en proposer un qui soit soutenable humainement et écologiquement.

Le 31 mai de cette année, la Cour constitutionnelle belge déboutait le fonds vautour NML Capital Ltd qui exigeait l’annulation de la loi « relative à la lutte contre les activités des fonds vautours » adoptée il y a trois ans par le Parlement fédéral. Cette victoire devant la Cour entérine l’avancée fondamentale que représente la législation belge dans le domaine. Elle est également l’occasion d’expliquer le mode de fonctionnement particulièrement pervers de ce type de fonds.
La problématique de la distribution et de la redistribution des revenus ainsi que celle de la hausse des inégalités est une préoccupation majeure des mouvements sociaux ces dernières années. La question est complexe et appelle une réponse nuancée. Si la Belgique est confrontée au phénomène, c’est dans une bien moindre mesure que de nombreux pays à travers l’Europe et le monde. La raison ? Des éléments institutionnels liés à notre modèle social qui constitue un rempart bien utile face aux inégalités.


Ni dogme homogène imposé mondialement par les « élites », ni « fourre-tout » idéologique sans consistance, le néolibéralisme doit plutôt être appréhendé comme un projet de classe mis en œuvre de manière diverse, en fonction de contextes particuliers. Le rôle des organisations internationales rend compte de cette pluralité de néolibéralismes.

En septembre 2016, des analystes financiers de haut vol 1s’alarmaient de la possible survenance d’une crise financière en Chine dans un délai de trois ans. Si ce scénario se matérialisait, le dixième anniversaire de la crise de 2007-2008 se solderait donc par un nouveau chambardement financier de grande ampleur. Ces prévisions sont-elles crédibles ? Les prismes d’analyse de ces économistes sont-ils les bons ? Ils sont, en tout cas, divers.