Le "Chickengate" de ces dernières semaines plonge ses racines dans un système qui privilégie la maximalisation du profit plutôt que la santé des consommateurs. Une réalité dont plus personne ne doute à présent. Mais au-delà de ce tragique constat, quelle analyse peut-on tirer du scandale de la dioxine, quelles solutions peut-on envisager afin de garantir la qualité de notre alimentation? "Démocratie" a interrogé Marc Mormont, directeur de recherches à la Fondation universitaire luxembourgeoise et spécialiste de l'agroalimentaire.
Le parcours du projet de Plan régional d'affectation du sol (PRAS) à Bruxelles, touche tout doucement à sa fin. Le projet, actuellement en cours de modification, devrait être remis au gouvernement régional dans sa version définitive pour le 3 mars prochain au plus tard et voté à la mi-avril. Les résultats de l'enquête publique divulgués fin janvier par le cabinet Hasquin sont sans appel: plus de 5.000 réclamations ont été enregistrées. Certains qualifient déjà ce projet-marathon de "bâclé" et l'accusent d'entretenir "les vieilles idées néo-libérales". Historique du projet et rappel des enjeux.
L'eau est désormais au cœur de nombreux débats. Parce qu'elle est indispensable. Parce qu'elle représente un enjeu, tant politique qu'économique et social. Si la qualité de l'eau en Wallonie et à Bruxelles n'est pas menacée à court terme, elle n'exige pas moins d'importants investissements pour voir son avenir assuré. Les différents acteurs - producteurs, distributeurs ou pouvoirs publics - mènent depuis quelques années déjà une campagne destinée à préparer le consommateur à une importante flambée de prix.
Concilier préoccupations environnementales et création d'emplois, est-ce possible? Une récente étude de la Fondation Travail-Université a été consacrée aux "aspects socioéconomiques de la politique de l'eau en Wallonie". Commandée dans le cadre du programme de recherche socioéconomique sur l'environnement mis sur pied par le CERSW avec l'appui de la Région wallonne, elle permet de mieux appréhender les enjeux de la politique de l'eau et, surtout, d'anticiper les stratégies qui se révéleront bientôt indispensables à la gestion de cet or bleu dont on redécouvre depuis peu le caractère si précieux...
Des responsables politiques du monde entier se retrouveront du 20 au 22 juin à Rio de Janeiro pour la conférence des Nations Unies sur le développement durable : «Rio+20». Autour d’eux, des milliers de représentants de la société civile. Cette conférence sonnera-t-elle le glas d’un processus enclenché voici vingt ans en enterrant une vieille utopie ou permettra-t-elle au contraire de se ressaisir et de choisir enfin la voie d’une politique écologique, durable, sociale et juste ? **