Vingt ans après le Sommet de la Terre, les dirigeants du monde entier ont à nouveau convergé vers la «Ville merveilleuse» du 20 au 22 juin derniers. Avec au menu le renouvellement des engagements internationaux pour le développement durable. Hélas, à la sortie du Sommet Rio+20, tous les acteurs sont restés sur leur faim… Un résultat symptomatique de la paralysie actuelle des institutions internationales.
Il y a quelques semaines, un avant-projet de plan de développement durable a été soumis au public belge pour avis. Ce texte, assez peu compréhensible pour les non-initiés, a restreint considérablement la consultation des citoyens, passant ainsi à côté d'un principe pourtant fondamental en matière de développement durable : la notion de "participation". Démocratie a décidé d'y consacrer un dossier. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur le concept, encore très flou pour la plupart d'entre nous, de développement durable et dans un second temps (n°13) nous aborderons le contenu même de l'avant-projet.
Le "Chickengate" de ces dernières semaines plonge ses racines dans un système qui privilégie la maximalisation du profit plutôt que la santé des consommateurs. Une réalité dont plus personne ne doute à présent. Mais au-delà de ce tragique constat, quelle analyse peut-on tirer du scandale de la dioxine, quelles solutions peut-on envisager afin de garantir la qualité de notre alimentation? "Démocratie" a interrogé Marc Mormont, directeur de recherches à la Fondation universitaire luxembourgeoise et spécialiste de l'agroalimentaire.
Le parcours du projet de Plan régional d'affectation du sol (PRAS) à Bruxelles, touche tout doucement à sa fin. Le projet, actuellement en cours de modification, devrait être remis au gouvernement régional dans sa version définitive pour le 3 mars prochain au plus tard et voté à la mi-avril. Les résultats de l'enquête publique divulgués fin janvier par le cabinet Hasquin sont sans appel: plus de 5.000 réclamations ont été enregistrées. Certains qualifient déjà ce projet-marathon de "bâclé" et l'accusent d'entretenir "les vieilles idées néo-libérales". Historique du projet et rappel des enjeux.
L'eau est désormais au cœur de nombreux débats. Parce qu'elle est indispensable. Parce qu'elle représente un enjeu, tant politique qu'économique et social. Si la qualité de l'eau en Wallonie et à Bruxelles n'est pas menacée à court terme, elle n'exige pas moins d'importants investissements pour voir son avenir assuré. Les différents acteurs - producteurs, distributeurs ou pouvoirs publics - mènent depuis quelques années déjà une campagne destinée à préparer le consommateur à une importante flambée de prix.
Concilier préoccupations environnementales et création d'emplois, est-ce possible? Une récente étude de la Fondation Travail-Université a été consacrée aux "aspects socioéconomiques de la politique de l'eau en Wallonie". Commandée dans le cadre du programme de recherche socioéconomique sur l'environnement mis sur pied par le CERSW avec l'appui de la Région wallonne, elle permet de mieux appréhender les enjeux de la politique de l'eau et, surtout, d'anticiper les stratégies qui se révéleront bientôt indispensables à la gestion de cet or bleu dont on redécouvre depuis peu le caractère si précieux...