Début 2020, le confinement s’est abattu sur une grande partie du monde, figeant tout ou presque sur son passage. Le secteur culturel, et la musique plus particulièrement, n’ont pas été épargnés : en quelques jours à peine, le coronavirus a provoqué un impact durable sur le monde musical. Quel(s) rôle(s) la musique a-t-elle joué(s) pendant la pandémie du Covid-19 ? Et quelle sera sa place dans ce monde post Covid-19 qui se dessine tout doucement à l’horizon ? Décryptage.
Apparu dans les quartiers pauvres de New York, le rap a longtemps véhiculé une image de musique engagée et politique. Pourtant, pendant près d’une décennie, les rappeurs n’ont fait que raconter leurs exploits et leur envie de faire la fête. Cet engagement viendra plus tard et marquera de son empreinte la musique. Aujourd’hui, il semble avoir disparu. Vraiment ? Il faut juste regarder plus loin et voir le rap comme un art à part entière.
À l’heure où la « démocratie participative » est particulièrement évoquée, voire invoquée, comme une possible solution aux difficultés que rencontrent nos démocraties occidentales, force est de constater que l’on ne mentionne que rarement le rôle de la démocratie culturelle dans la nécessaire appropriation du politique par le citoyen. La démocratie culturelle met pourtant en œuvre des formes de participation nettement plus impliquantes et par là plus « politiques » que les dispositifs construits par les autorités publiques pour rapprocher le citoyen des enjeux publics et collectifs.
On fête cette année les 50 ans de l’immigration marocaine. En Communauté française de Belgique, c’est l’Espace Magh, un espace dédié aux cultures du Maghreb et de la diversité belge situé à Bruxelles, qui est à l’initiative du projet. De janvier à juin 2014, une série d’activités culturelles ont été organisées en Wallonie et à Bruxelles. Théâtre, expositions, films, musique, conférences. Tout y est pour fêter cet événement. Tout, vraiment ? Peut-être pas. Les jeunes que l’on dit souvent être d’origine marocaine ne semblent pas être de la fête.
Au fil du temps, le concept de « démocratisation culturelle » a connu bien des tumultes. Ses défenseurs estiment que l’art est accessible et compréhensible par tout un chacun. Mais très vite, cette perception sera battue en brèche par d’autres théoriciens qui mettent en avant le poids non négligeable des origines socioculturelles dans le rapport à l’art. S’en suit l’émergence de la « démocratie culturelle ». Et une cohabitation de ces deux approches dans les politiques culturelles aujourd’hui menées. Il en résulte des objectifs très vagues. Analyse.
La période de confinement a permis à une frange de la population d’accorder plus de temps à certaines occupations, comme les jeux vidéo et le visionnage de streams 1 sur des plateformes telles que Twitch. Souvent symbole d’évasion, le jeu vidéo est un média de plus en plus popularisé s’adressant aux personnes de tout genre et de tout âge. Des inégalités de genre subsistent toutefois tant au niveau de la production que du contenu même des jeux, ce qui amène à questionner la place des femmes dans le monde du jeu vidéo.
Trois œuvres majeures du cinéma social – Le voleur de bicyclette ; Moi, Daniel Blake et Rosetta – dépeignent la dure réalité de celles et ceux qui ont perdu leur emploi. Une réalité qu’il s’agit de montrer telle qu’elle est, tout en lui apportant une signification esthétique et humaine. Telle est en tout cas l’ambition du cinéma social. Évocation.
« Bouger les lignes - Tracer nos politiques culturelles pour le XXIe siècle » est un dispositif consultatif à propos des politiques culturelles en Fédération Wallonie-Bruxelles. Lancé par la ministre Milquet en janvier 2015, il est destiné à être finalisé par celle qui lui a succédé, la ministre Gréoli. Il comporte son côté pile et son côté face. Description de ce dont il s’agit, des enjeux, du chaos créé et des perspectives qui, néanmoins, existent d’en faire un « chaos (vraiment) créatif ».