L’actualité sociale estivale a été marquée par des grèves de pilotes de Ryanair basés en Belgique. Déterminés et nombreux, ils exigent une restauration des salaires, amputés de 17 % pendant le Covid. Ils s’insurgent aussi contre la décision unilatérale, et contre l’avis du Ministère du Travail, de changer les horaires de travail faisant passer les jours de récupération entre leurs périodes de travail de 4 à 3 jours.L’actualité sociale estivale a été marquée par des grèves de pilotes de Ryanair basés en Belgique. Déterminés et nombreux, ils exigent une restauration des salaires, amputés de 17 % pendant le Covid. Ils s’insurgent aussi contre la décision unilatérale, et contre l’avis du Ministère du Travail, de changer les horaires de travail faisant passer les jours de récupération entre leurs périodes de travail de 4 à 3 jours.« Les pilotes sont mobilisés et prêts à un combat long s’il le faut », ont-ils communiqué. Au point de faire trembler le colosse irlandais ? Pas sûr… Pour tenter de faire face aux grèves de ses employés, la compagnie aérienne low cost n’a pas perdu le Nord. Via des mails dont la fréquence vire au spam, elle invite ses clients à signer une pétition pour demander à la Commission européenne « d’exiger que tous les États de l’UE protègent les survols pendant les grèves des contrôleurs aériens ». On en rirait presque quand on voit des « passagers-clients » prendre la plume pour défendre les « bienfaits » sociaux de Ryanair dans un quotidien belge. Mais la palme revient quand même à Ryanair qui retourne les moyens d’action des mouvements sociaux contre eux-mêmes en opposant vicieusement des employés aux consommateurs, et par la même occasion s’attaque une fois de plus au droit de grève des travailleurs qui faut-il le rappeler, ne se croisent jamais les bras par plaisir.#