Petit bilan des faits saillants de l’année 2008. Il y a tout d’abord eu la crise alimentaire mondiale, le pétrole à 150 dollars le baril, la baisse du pouvoir d’achat et les émeutes de la faim dans le monde. Pendant ce temps-là, la gauche française s’entredéchirait. Ensuite, il y a eu l’effondrement boursier, la crise du système financier international, la nationalisation de géants bancaires britanniques et américains, le sauvetage en urgence des banques européennes. Pendant ce temps-là, la gauche française s’entredéchirait. Puis, il y a eu l’élection de Barak Obama à la présidence des États-Unis, le renforcement du rôle des pays émergents dans la gouvernance mondiale, la chute du pétrole à 50 dollars le baril, et la découverte que les émissions de CO2 excédaient largement les prévisions. Pendant ce temps-là, la gauche française s’entredéchirait. Ensuite, il y a eu la crise de l’économie réelle, l’entrée de l’Europe en récession, l’augmentation brutale du chômage partout dans le monde et l’annonce de gigantesques plans de restructurations en Amérique et en Europe. Pendant ce temps-là, hé oui, la gauche française s’entredéchirait. Ah oui, j’oubliais : il y a aussi eu la réunion historique du G20 pour réformer les institutions de Bretton Woods, vous vous rappelez, c’était le jour même du Congrès de Reims, où la gauche française s’est entredéchirée. Bref, si l’on fait le bilan de l’année 2008, ce fut une année rêvée pour mettre en œuvre le programme de la gauche, vous savez, celle qui s’intéresse aux gens... Malheureusement, cette année, elle avait autre chose à faire. Espérons qu’en 2009...

Le Gavroche

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