Le vieillissement est trop souvent associé aux coûts budgétaires qu’il représente. Inévitablement, il suscite des questions à propos de la pérennité des systèmes sociaux et tout particulièrement des pensions publiques et soins de santé collectifs. Systématiquement, on omet de souligner le « marché » que les personnes âgées alimentent par leurs multiples demandes, chaque secteur social étant perçu comme une charge qu’il faut financer par une pression accrue sur les facteurs de production (1).


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Au quotidien, la pharmacie offre au public un univers d’ordre et de sérénité qui correspond bien à l’image commerciale, rassurante et performante, que l’industrie pharmaceutique cherche à donner d’elle-même. Rien ne saurait arrêter la marche du progrès scientifique et médical… pourvu que celle-ci puisse bénéficier de prix élevés et que soient respectées les règles de la propriété intellectuelle.


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Les premiers résultats de la politique d’activation du comportement de recherche des demandeurs d’emploi ont été présentés ce 18 janvier par la ministre de l’Emploi, Freya Van den Bossche, et l’Onem. Pas de grandes disparités régionales et proportionnellement peu de contrats d’accompagnement signés mais déjà quelques sanctions. En raison de leur absence de réponse à la convocation de l’Office national de l’emploi, 497 personnes ont en effet été privées d’allocations de chômage pendant 4 semaines au moins. Une solution de repêchage a toutefois pu être trouvée. Explications.


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Suffit-il de ne pas parler d’un phénomène pour qu’il ne survienne pas et est-il bien responsable d’utiliser un concept qui, apparemment, n’est en rien le reflet de la réalité sociale de notre pays (1) ? Pour certains, décrire les modes de privatisation de la protection sociale en Belgique, voire en Europe, c’est crier au loup alors qu’il est bien terré dans une forêt lointaine et profonde et ce serait inciter les citoyens à recourir à des assurances privées pour anticiper la dislocation de la sécurité sociale. Nous ne sommes pas de cet avis, nous pensons que la privatisation est à l’œuvre bien avant que quiconque n’ose prononcer son nom.


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La rentrée s’ouvre sur des sujets liés : le budget de l’État, celui de la sécurité sociale et le débat sur les fins de carrière. Le budget 2005 de la sécu a relancé les propos alarmistes. La question de son financement est posée. La réponse dépendra toutefois moins de nuages qui se profileraient à l’horizon que de l’ambition, du projet que l’on veut avoir pour elle.


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Place à l’activation des chômeurs. Jusqu’à présent, seuls les cohabitants perdaient leurs allocations si leur chômage dépassait une certaine durée, c’était ce qu’on appelait l’article 80. Désormais, les chefs de ménage et les isolés sont aussi dans la ligne de mire. Ils sont priés de s’activer, de démontrer leurs efforts pour chercher un travail, décrocher un intérim, une formation. Le super-conseil des ministres de Petit-Leez a en effet adopté le projet de Frank Vandenbroucke, ministre fédéral de l’Emploi (SP.A), prévoyant une gradation d’avertissements et de sanctions.


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L’activation des politiques d’emploi constitue aujourd’hui le fil rouge de l’action gouvernementale dans la lutte contre le chômage. Comme l’écrit Adinda Vanheerswynghels, chargée de recherche à l’ULB, les mots ne sont jamais innocents et le choix du terme « activation » est déjà à lui seul lourd de sous-entendus…


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D’un point de vue progressiste, le débat suscité par l’État social actif peut se résumer à une question : celui-ci est-il un projet de gauche « authentique » ? Les articles réunis dans le dossier que Démocratie a consacré à ce sujet depuis le mois de septembre permettent d’instruire cette question. Ils conduisent tout d’abord à introduire une distinction entre l’État social actif en tant que projet théorique, « idéal-type » (1), et en tant que concrétisation, sous la forme de la politique économique et sociale menée effectivement par le gouvernement « arc-en-ciel » depuis 1999.


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L’État social actif constitue, on le sait, l’un des axes majeurs de la politique du gouvernement arc-en-ciel. Cette nouvelle forme d’État concerne principalement les allocataires sociaux et vise à accroître leur autonomie, en « surfant » sur le « plus » de droits (droit au travail, droit à la formation…) mais en imposant, en corollaire, plus de devoirs et de responsabilités.


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Tout au long de la législature du gouvernement arc-en-ciel – législature qui s’achèvera au printemps prochain –, le concept d’« État social actif » a constitué un concept clé de l’action gouvernementale. Dans le domaine social, mais également dans le domaine de la fiscalité, l’heure a été à l’« activation ». Fini l’État (présenté comme) providence, mister-cash de l’aide sociale. Désormais, il faut se bouger.


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Le Gavroche

Les inégalités jusqu'au bout des dents

Franck Vandenbroucke veut interdire aux dentistes de facturer «des honoraires supérieurs… Lire la suite
Mai 2019

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