faux : sous des formes parfois visibles, souvent invisibles et inconscientes, il continue de maintenir toute une partie de la population au bas de l’échelle sociale.
Les lieux où s'exerce le militantisme 1 échappent-ils par essence à la domination masculine ? Pas forcément. Là, comme ailleurs, se produisent et se reproduisent des inégalités sexuées : sous-représentation des femmes, division du travail, sexisme ordinaire... Les identifier, en comprendre les causes constituent un premier pas. Imaginer de nouvelles pistes, collectives, qui transforment réellement les rapports sociaux de genre au sein des organisations sociales, en est un autre. Analyse.
Sur papier, l'égalité hommes-femmes dans l'emploi n'a pas de quoi faire pâlir les femmes. La Belgique dispose en effet d'une législation en matière d'égalité au travail relativement satisfaisante. Dans la réalité, il en va tout autrement ! L'écart salarial, les discriminations entre les sexes, le plafond de verre, la ségrégation sectorielle, les mauvaises conditions de travail affectent toujours bien les femmes. Loin des beaux discours, Démocratie fait le point sur la situation en 2017 avec Patricia Biard.
Ce mouvement de femmes s’est réuni le 4 octobre au Parlement européen pour dénoncer
les coupes budgétaires réalisées dans le financement de programmes sociaux et la manière dont l’austérité affecte des secteurs où l’emploi est fortement féminisé (soins à domicile, maisons de repos...). Marcela de la Peña Valvidia (Le Monde selon les femmes) nous explique le combat mené par ce mouvement international et dénonce le retour d’une vision « patriarcale » de la société.
Presqu’une personne d’origine étrangère sur deux est victime de discrimination au moins une fois durant sa recherche d’emploi en Région bruxelloise. C’est ce qui ressort d’une étude menée par la KUL et l’ULB à la demande de l’Office régional bruxellois de l’emploi (Orbem). Une situation qui interpelle.
La création d’un service des créances alimentaires, destiné à venir en aide aux personnes dont l’ex-conjoint ne verse pas les pensions alimentaires, fut annoncée en grandes pompes en 2003 par le gouvernement précédent. Pourtant, il se fait toujours attendre, du moins sous la forme promise… C’est-à-dire pas seulement la création d’un service de recouvrement mais également d’un service d’avances. Or, seul le service de recouvrement existe actuellement et rien ne laisse à penser qu’un changement peut être attendu pour 2005. Ce sont ainsi 175 000 familles monoparentales, avec une majorité de mamans créancières qui sont touchées. Démocratie avait consacré en janvier 2004 un dossier au fonds de créances alimentaires, un an plus tard, force est de constater que rien n’a bougé.
De plus en plus aujourd’hui, le temps s’impose comme un enjeu collectif. L’accélération des rythmes, l’urgence, la désynchronisation des temps sociaux, le tempo des technologies, l’harmonisation des problématiques liées au temps et à l’espace sont des enjeux qui interpellent un nombre croissant d’acteurs. Dans le cas des femmes salariées, le temps a toujours constitué une préoccupation cruciale : manque de temps, problèmes de conciliation des horaires, improvisation journalière, agendas surchargés, sont le quotidien de la plupart des femmes actives qui ont une charge de famille. Donner une dimension collective à la problématique du temps constitue une réelle opportunité pour sortir ces dilemmes du domaine privé et en faire véritablement une responsabilité collective, à la fois du monde professionnel, des pouvoirs publics, des entreprises.
Sa création avait été annoncée en grandes pompes en février 2003 par le gouvernement précédent et saluée par toutes les organisations féminines et familiales. Le Service de créances alimentaires a finalement été victime des négociations budgétaires menées par les mêmes ministres qui avaient célébré sa mise en place pour septembre 2003. La coalition violette promet à présent le lancement du Service de recouvrement des créances pour juin 2004 et, pour les avances, la date sera fixée par arrêté royal, c’est-à-dire sine die. Un report loin de ravir tout le monde…
« Après une longue attente et de nombreuses péripéties, c’est à l’unanimité, moyennant 31 abstentions (CD&V, Blok et N-VA) que la Chambre a approuvé le 23 janvier 2003, la proposition créant un Service d’avance et de recouvrement de créances alimentaires au sein du ministère des Finances. » Un communiqué laconique pour une grande victoire. Démocratie revient sur cette fameuse loi et en décortique les différents aspects.