Former des citoyens responsables, libres, autonomes et solidaires, capables de prendre une place active dans la vie économique, sociale et culturelle de leur temps : telles sont les missions officielles de l’école. Dans les faits pourtant, d’inacceptables inégalités se perpétuent et se renforcent…
Depuis une dizaine d’années, le concept de sécurité occupe une place centrale dans le discours politique et sera sans doute au cœur de nombre de programmes électoraux dans la campagne 2006. Nous verrons ici qu’il peut revêtir de multiples formes s’agissant du pouvoir communal : police, vidéosurveillance, couvre-feu, dépôt d’immondices, contrat de sécurité, etc. mais aussi partenariat avec l’associatif, campagnes de sensibilisation. Entre répression et prévention, un juste milieu à inventer…
La commune est le niveau où se vivent le plus intensément les solidarités courtes et où s’expriment le mieux les projets citoyens. Parce qu’elle peut jouer un rôle capital pour aider les citoyens à affronter les injustices qu’ils rencontrent sur le plan social et économique, la commune occupe donc une place très importante dans la lutte contre la pauvreté.
L’aménagement du territoire, c’est la construction politique de notre espace commun. La prise de décision en la matière nécessite que des arbitrages soient faits sur de nombreuses questions : le logement, les équipements collectifs, la création d’emplois, les effets économiques, tant publics que privés, l’impact environnemental, la mobilité, la sécurité des citoyens.
L’actualité récente des banlieues françaises en feu et, plus proches de chez nous, les péripéties peu reluisantes de la vie politique wallonne (Carolorégienne, Francorchamps…) à moins d’un an des élections communales, peuvent laisser craindre le pire quant au vote en faveur des partis d’extrême droite. Face à cette progression constante depuis quelques années, la gauche a du mal à convaincre et à se départir de certains tabous. Analyse.
Surpopulation, manque de personnel, vétusté des locaux, encadrement insuffisant. C’est un constat accablant que dresse l’Observatoire international des prisons (OIP) (1) dans son « Rapport sur l’internement en Belgique ». Des observations récurrentes ces dernières années lorsqu’il s’agit d’étudier le système carcéral belge, sauf que cette fois, il est question d’internement, c’est-à-dire d’une mesure décidée à durée indéterminée, rappelle l’OIP.
La loi « Dupont » (1) sur le statut des détenus, résultat de neuf années de travail, est parue au Moniteur belge du 1er février 2005. Bien que les détenus restent des citoyens, avec des droits et des devoirs, il y avait un vide juridique en la matière. Cosigné par tous les partis démocratiques, ce texte est l’aboutissement d’un laborieux travail parlementaire débuté en 1996. Les axes forts du projet, dessinés par une Commission dirigée par le professeur Lieven Dupont, sont la réparation du tort causé aux victimes, la réhabilitation du condamné et la préparation à sa réinsertion.
Le 28 janvier dernier, à l’occasion du 35e anniversaire de l’Association syndicale des magistrats (ASM) s’est tenu un colloque intitulé « La prison : droit dans le mur ? ». Cette journée de réflexion a permis d’entendre des chercheurs, universitaires et magistrats belges et français. L’ambition du colloque n’était pas de proposer un mode d’emploi sur la réforme pénitentiaire que la Belgique vient d’initier, mais d’analyser le sens et l’usage de la prison aujourd’hui, au vu de ce qui s’y passe au quotidien et de certains mécanismes qui en influencent le cours (inflation carcérale, surpopulation, jugements, économie). Avec comme question finale : réforme ou abolition ?
L’affaire Dutroux a secoué le secteur pénitentiaire. Face à la pression populaire, la loi sur les libérations conditionnelles est revue à la baisse. Le pouvoir des experts augmente. La surpopulation carcérale va en grandissant. Derrière les murs règne un évident malaise. L’affaire Dutroux a-t-elle eu un impact sur la politique pénitentiaire ? Comment les prisons ont-elles évolué depuis neuf ans ? Qu’en pense-t-on sur le terrain ? Tour d’horizon.
La grande innovation de 1999 avait été le lancement de la procédure de « contrat d’avenir pour la Wallonie ». Deux ans plus tard, après première évaluation, il est devenu « contrat d’avenir wallon actualisé » (en acronyme sympathique : Cawa). Cette fois, en 2004, on nous annonce un « contrat d’avenir renouvelé ». Décryptage.