« A Giant Reborn – why the US will dominate the 21st century »1 est le dernier livre de notre actuel ministre des Finances, Johan Van Overtveldt (NVA). Le livre est dédié à Milton Friedman et Gary Becker, deux penseurs clés de l’École de Chicago dont Johan Van Overtveldt avait déjà célébré les louanges dans une publication antérieure2 . Publié d’abord uniquement en anglais et présenté en septembre 2015 à Chicago, en présence de Denise Campbell Bauer, ambassadrice américaine en Belgique, le livre ne laisse aucun doute sur les orientations « libéro-atlantistes » de l’auteur.
Depuis maintenant quatre décennies, la Wallonie est confrontée à un chômage de masse. Ce n’est donc pas un hasard si les thèmes de l’emploi et de la formation constituent le premier chapitre de la déclaration de politique régionale pour la législature 2014-2019. Permettre à davantage de personnes d’occuper un poste de travail, leur donner une place pleine et entière dans la société, contribuer à ce que chacun(e) puisse se constituer un revenu permettant de vivre dignement. Telles sont quelques-uns des objectifs poursuivis. Mais est-ce réalisable ? Éléments d’analyse.
Dans l’actuel débat sur la fiscalité, tant les organisations syndicales que le gouvernement fédéral se positionnent sur un tax shift, à savoir un déplacement de la fiscalité vers d’autres sources que le travail. Mais parlent-ils du même tax shift? Ce terme peut en effet recouvrir des options fondamentalement différentes, voire contradictoires. Décryptage.
L’argent fascine et façonne notre société dite « capitaliste ». Adopter l’or, le franc, l’euro ou... le blé comme monnaie, c’est choisir une société, un mode de vie. Et si nombre de nos problèmes sociaux, économiques, financiers et environnementaux provenaient d’une erreur de conception de notre monnaie ? Et si, loin de la considérer comme un élément neutre, nous l’envisagions comme un bien commun qui mérite un débat démocratique ?