À l’initiative d’une de ses circonscriptions locales, la Fédération Saint-Michel des Mutualités chrétiennes a organisé, dans le courant de l’année 2017-2018, quatre soirées de réflexion sur l’organisation des soins de première ligne en Région bruxelloise. Les participants, membres de la mutualité, ont pu débattre avec des représentants des secteurs concernés, ainsi qu’avec l’Observatoire bruxellois de la santé. Cet article résume les principales conclusions de ces rencontres. Sur certains points, il les met en regard du « plan santé bruxellois » en voie de finalisation au gouvernement de la Commission communautaire commune (Cocom).
En Belgique comme ailleurs, les technologies numériques s'invitent de plus en plus dans le champ de la santé et de la vie du patient. Nul doute qu'elles peuvent rendre de nombreux services et contribuer à une réelle amélioration de l'organisation des soins. Mais elles posent de nombreuses questions, notamment d'ordre éthique. Analyse.

Le vieillissement de la population est un des enjeux majeurs auquel notre société devra faire face à l’avenir. Si le véritable boom démographique est attendu pour 2030, c’est aujourd’hui que nous devons nous y préparer. Dans ce contexte, comment faire face à l’augmentation du nombre de personnes potentiellement dépendantes ? Certains pays européens, comme le Luxembourg, proposent des solutions d’assurance dépendance organisées au sein de leur système de protection sociale. La Belgique envisage cette piste de plus en plus sérieusement. Mais est-ce concrétisable chez nous ?

En 2013, l’assurance maladie-invalidité obligatoire (AMI) qui, depuis peu, porte le nom officiel d’ «assurance soins de santé et indemnités (ASSI) » 1, fête ses 50 années d’existence. Cet anniversaire est l’occasion de dresser son bilan, de retracer son histoire, mais également de se tourner vers l’avenir. Depuis sa naissance en 1944, l’ASSI est fidèle à ses principes fondateurs : offrir une couverture de soins de santé large et universelle basée sur la solidarité. Mais dans un contexte de crise économique accompagné de transferts de compétences vers les entités régionales, ces missions cardinales pourraient s’avérer fort compromises. Il faut y prendre garde, car c’est l’avenir des soins de santé qui est en jeu.