L’initiative de la création de l’Institut Cardijn revient au dominicain Georges Ceslas Rutten (1875-1952) qui souhaite une école pour former les cadres du mouvement ouvrier chrétien. En juin 1914, il lance une souscription qui rapporte 28.000 francs. La guerre brise net cet élan. Mais en 1921, les militants de la CSC reprennent l’idée et demandent « l’organisation immédiate d’une école normale de propagandistes ». Les évêques, les ministres catholiques et plus largement « le pilier catholique » apportent tous à nouveau leur soutien financier, moral et parfois intellectuel. « Je souhaite », écrit l’Évêque de Tournai, « que les classes aisées et notamment les industriels soutiennent cet organisme d’éducation populaire ». Quant à l’Évêque de Namur, il recommande à ses diocésains, cette œuvre « qui fera tant de bien à la religion et au pays » 1.
Le 1er mai 1922, l’École Centrale Supérieure pour Ouvriers chrétiens ouvre ses portes. La direction est confiée au dominicain Jules Laurentius Perquy (1870-1946) qui pilotera la destinée de l’école jusqu’en 1942. L’école est placée sous la responsabilité du Secrétariat général des œuvres sociales chrétiennes de Belgique qui crée une ASBL les Écoles sociales. Le pilotage est assuré par un comité où se trouvent des directeurs d’œuvres sociales, des professeurs des universités de Liège et de Louvain et le Secrétaire de la CSC, Henri Pauwels (1890-1946).
Elle s’adresse à des jeunes, âgés d’au moins 21 ans, libres de service militaire, repérés dans le cadre de l’action sociale catholique (JOC, syndicats, mutuelles). Elle s’installe au numéro 14 de la chaussée de Namur à Héverlé. Deux sections, néerlandophone et francophone, coexistent. Pour des raisons de financement et de reconnaissance légale, elle s’organise dans le cadre de l’Arrêté royal du 15 octobre 1920, instituant le Conseil des écoles de service social 2 et l’Arrêté royal du 10 août 1921 qui fixe les conditions pour la délivrance d’un diplôme d’auxiliaire social.
L’école fonctionne avec un directeur pour les deux sections, un secrétaire-trésorier, un moniteur, un aumônier et un bibliothécaire pour la section wallonne. Le moniteur est chargé d’organiser les visites sociales ainsi que les temps d’étude et l’accompagnement du groupe. Les enseignants sont professeurs à Louvain, fonctionnaires, aumôniers des œuvres sociales ou dirigeants d’organisations, passés parfois sur les bancs de l’école. La section wallonne brille par son indiscipline et la faiblesse de ses effectifs. En 1937, à l’occasion des quinze ans de l’école, le directeur lance un appel aux responsables des organisations du mouvement ouvrier. Le bilan de l’école est positif, mais dit-il, « nous n’avons pas assez d’élèves et ceux qui nous arrivent n’ont pas toujours les qualités requises. Nos organisations ne nous en envoient guère. (…) Ce qu’il nous faut ce sont des jeunes gens à l’esprit ouvert, au cœur généreux, pleins d’audace et de fierté, généreux, dévoués et hardis, d’un optimisme indestructible, taillés pour la lutte » 3.
À la veille de 1940, Guy Zelis comptabilise pour l’école d’Héverlé, 122 diplômés néerlandophones et 46 francophones. En 39, le père Perquy observe que la demande de personnel qualifié pour le mouvement dépasse l’offre de l’école et que l’évolution du service social nécessite de fournir « plus de personnel pour les institutions sociales publiques et privées » 4. L’École Sociale de Louvain ne peut plus rester le seul centre de formation des futurs propagandistes des organisations ouvrières chrétiennes : elle doit évoluer en une école catholique de service social pour hommes.
Pendant la guerre, les cours se poursuivent, mais le recrutement des jeunes gens, peu au fait de la formation des auxiliaires sociaux et des débouchés professionnels, reste difficile. En décembre 1942, le père Perquy, malade, remet la direction entre les mains du père Lauwers. L’École a 20 ans, mais constate le moniteur Joseph Van Dormael, le programme « n’a pas suivi l’évolution du service social et des sciences sociales. Les cours se sont rajoutés aux programmes déjà chargés. Tout cela nécessite une refonte des programmes à laquelle il faudra s’atteler dès la paix revenue ».5
Les 25 ans des écoles sociales de Louvain
Le 1er mai 1947, le 25ème anniversaire est fêté avec faste, en présence de l’évêque auxiliaire de Malines, Monseigneur Suenens, des ministres, sénateurs, députés, des directeurs des organisations ouvrières chrétiennes, le recteur de l’Université catholique de Louvain ainsi que des professeurs 6. En 1952, le Père Lauwers décède. Le Père Walgrave lui succède jusqu’en 1958.
En 1945, le statut de l’assistant social est adopté. Le titre d’auxiliaire social est désormais protégé par la loi du 12 juin 1945. Les études d’AS passent à trois ans et l’Institut se nomme désormais « École Sociale de Louvain, Institut d’Enseignement Technique Supérieur (Catégorie A1) » qui prépare les jeunes à l’action sociale et délivre le diplôme officiel d’auxiliaire social. Il s’agit « de contribuer à la formation des cadres de dirigeants dans les multiples mouvements chrétiens luttant pour la promotion des classes populaires et répondre aux besoins en travailleurs sociaux des institutions éducatives, industrielles et administratives » 7.
Depuis des années, l’école francophone atteint péniblement les 36 étudiants exigés par la loi pour être subventionnée. Pour Paul Malemprée, la survie de la section wallonne passe par son autonomie. Les Wallons sont minoritaires au sein des Écoles sociales de Louvain. C’est, pense-t-il, une des raisons de la faiblesse du recrutement. Contrairement aux responsables qui souhaitent maintenir un établissement unitaire, il plaide pour la séparation en deux entités, avec le MOC comme comité organisateur de l’école francophone. « Seul », écrit-il, « Victor Michel m’a soutenu » 8. En 1959, les statuts sont modifiés dans ce sens. Olivier Grégoire sera président de 1959 à 1964. Victor Michel prend le relais jusqu’en 1981. Ensuite, il y aura Jeanine Wynants, François Martou et aujourd’hui Thierry Jacques. En 1959 aussi, Paul Malemprée devient directeur. Sa nomination marque une distance par rapport à l’Église catholique 9.
Une décision stratégique
Dans les années 50, le bâtiment des écoles d’Héverlé est vendu. Elles doivent chercher un toit. Raymond Cornet évoque, en 1984, ce périple « qui nous a conduits de la Porte de Namur à Héverlé… en passant par la rue de Tervueren, au numéro 97 de la rue Constantin Meunier dans l’ancienne maison du professeur De Trooz, en 1960 10. « Cette maison était si étriquée qu’il était quasi impossible d’y réunir le groupe de 25 étudiants que nous étions », se rappelle Roger Cantinaux.11
Paul Malemprée examine la piste d’une implantation à Bruxelles. Il y a des inconvénients comme la perte des relations entre les étudiants wallons et flamands et la proximité de l’UCL mais par contre, les avantages sont multiples : une vaste zone de recrutement, les élèves internes et externes, des capacités de formation dans une grande ville où les institutions sociales sont multiples et diverses, la proximité avec le mouvement ouvrier chrétien qui créerait de nouvelles opportunités non négligeables 12. La réforme accordant aux écoles sociales, la délivrance des diplômes, plaide aussi pour l’installation de la section wallonne sur un territoire linguistiquement « neutre ».
En septembre 1962, l’École sociale (wallonne) de Louvain déménage vers Bruxelles. Elle se nomme désormais « Institut Cardijn, Centre de préparation à l’action sociale chrétienne ».
Paul Malemprée et Victor Michel sollicitent le parrainage de l’aumônier de la JOC. « Ce nom », écrit Malenprée, « exprimera son caractère apostolique, social et international. Il dira quels jeunes nous invitons à notre école, quelles ambitions leurs sont proposées et même quelles seront nos méthodes de formation. Il constituera un appel constant adressé aux jeunes militants de l’action sociale chrétienne de devenir plus capables de servir l’Église et le monde ouvrier » 13. À la main, Joseph Cardijn ajoute : « on pourrait aussi l’appeler Mater et Magistra », même s’il donne son accord. Le quarantième anniversaire de l’Institut lui offrira l’occasion de bénir les bâtiments et présenter sa vision de l’école à laquelle il venait de donner son nom.
L’Institut Cardijn s’installe au numéro 28 rue de Ligne, dans une ancienne école primaire de la paroisse Saint-Michel. Deux autres immeubles, situés aux numéros 6 et 8 de la rue Traversière sont achetés pour servir de home aux étudiants.
En 1962, la réforme de programme, préparée de longue date par les écoles de service social, entre en vigueur, entraînant des modifications de programme et de méthode. Les visites sociales par exemple, sont remplacées par des stages 14. Paul Malemprée maintient une formation généraliste de haut niveau, mais propose désormais une initiation aux techniques du service social, principalement à l’aide individualisée (« case-works »).
L’Institut s’ouvre à la mixité
La promesse d’une carrière dans les organisations sociales chrétiennes ne suffit plus pour attirer des jeunes hommes dans une profession pointée de plus en plus comme féminine. L’ouverture à la mixité s’impose. En septembre 1972, l’Institut Cardijn accueille ses 19 premières étudiantes. Minoritaires au début, elles deviennent, dès 1975, majoritaires et assurent le développement de l’Institut, le nombre de jeunes gens se maintenant autour de 95 inscriptions. L’introduction de la mixité provoque des tensions surtout lorsqu’il s’agira de gérer la cohabitation dans les logements étudiants. Deux générations et deux registres de valeur se confrontent avec du côté du pouvoir organisateur, l’appel au sens des responsabilités et du côté des étudiants, l’affirmation de leur autonomie dans leur vie privée.
En 1972, le réaménagement urbain du quartier de la rue de Ligne implique un nouveau déménagement. Le site de l’Université catholique de Louvain, à Ottignies-Louvain-la-Neuve, est une opportunité. Le 1er octobre 1973, l’Institut Cardijn s’installe au milieu des champs et des chantiers, dans « un désert social », diront les étudiants. En 1978, l’Institut Cardijn, École supérieure de formation sociale prend possession de son nouveau bâtiment, mais les étudiants contestent l’inauguration à la gloire de l’institution et du MOC. Le journal La Cité du 15 février 1978 fait écho à leur malaise : « Les étudiants déplorent la cherté de la vie sur le site et par là, le renforcement des inégalités sociales à l’entrée de l’Institut. Ils regrettent le manque de relations avec le monde des travailleurs : Louvain-la-Neuve n’est peuplée que d’étudiants et de professeurs ». Ils se plaignent des discriminations par rapport aux autres étudiants : plus de droit aux bourses complémentaires, paiement de cautions à la bibliothèque. Ils s’étonnent de la taille des locaux. « Le nouvel institut pourrait contenir 800 étudiants alors que Cardijn n’en compte que 250. C’est justement selon les étudiants une expansion trop rapide qui fut la source des principales difficultés ».
Un vent d’autogestion
Les années septante sont riches en événements. L’Institut entre dans une zone de turbulence. Les étudiants revendiquent la liberté d’expression, la responsabilité et la participation à la décision au sein de l’Institut. Ils critiquent la « conception anachronique de l’autorité (…), qui serait en contradiction totale avec l’affirmation réitérée d’une volonté de concertation. Cette concertation suppose que l’on considère les étudiants comme des personnes responsables » 15. Les tensions se multiplient jusqu’à aboutir à l’occupation de locaux, la séquestration de la direction et à une grève des étudiants de seconde année du 30 novembre au 13 décembre 1976.
Roger Cantinaux, dont le mémoire FOPES porte sur le fonctionnement de l’Institut, constate trois niveaux de blocage : un centralisme de la décision, le cloisonnement entre les organes et les acteurs, l’absence de temps et de lieu pour une confrontation 16. En mai 1977, un groupe de travail composé du Pouvoir organisateur, de la direction, des professeurs et des étudiants, est installé et produit une note dont le titre est tout un programme : « L’Institut Cardijn, son but, sa perspective pédagogique, son programme, ses organes structuraux ». Adoptée en assemblée générale des enseignants et des étudiants, elle est approuvée par le Pouvoir organisateur le 22 septembre 1977. La nouvelle organisation tient compte de l’équilibre entre les trois composantes : la direction et le Pouvoir organisateur, les pôles enseignants et étudiants. Des organes, comme le conseil de classe, le conseil de direction, la commission administrative, sont installés. À cette occasion, l’Institut réaffirme son appartenance au MOC : « En solidarité étroite avec l’ensemble du mouvement ouvrier, nous défendons les valeurs humaines qui font partie intégrante de notre vision chrétienne sans pour autant l’épuiser : le respect fondamental de chaque personne et de chaque travailleur ; la promotion de la dignité, de la responsabilité et de la liberté des travailleurs dans tous les aspects de leur vie ; l’engagement avec les opprimés et les laissés pour compte; la lutte contre l’injustice sociale et l’exploitation et pour l’égalité des chances dans tous les domaines; la solidarité de classe de tous les travailleurs dans ce combat; le refus de tout totalitarisme quel qu’il soit» 17. Cette réflexion pointe les lacunes de la formation initiale et fait émerger l’idée d’un cycle en enseignement supérieur, une licence en travail social, qui allierait expériences professionnelles et formation. La Faculté Ouverte en Politique économique et sociale (FOPES), créée en avril 1974 et fruit d’un partenariat UCL-MOC, sert de modèle 18.
Les années ’80 : de nouveaux défis
En 1984, Paul Malemprée, qui dirige les destinées de l’Institut depuis plus de vingt ans, part à la retraite, un peu secoué par cette agitation permanente. Le Pouvoir organisateur saisit l’occasion et confie à Édouard Descampe une analyse institutionnelle. Les tensions sont multiples : entre les enseignants de pratique professionnelle et les chargés de cours, les anciens et les nouveaux, entre les partisans d’un travail social considéré comme un travail individuel et ceux qui plaident pour un travail collectif, entre les syndicalistes et les non-syndicalistes. « Toute organisation humaine est toujours traversée de conflits, ceux-ci sont d’ailleurs souvent la source de créativité. À l’Institut Cardijn » constate-t-il, « ils sont plutôt source de paralysie et de blocage dans la situation actuelle ». Joseph Van Haeperen qui assurait déjà l’intérim de Paul Malemprée, malade, est nommé directeur (1984-2002). De nouvelles instances – le comité de direction, des coordinations par année, une coordination pédagogique – répondent au voeu d’une plus grande participation.
Après ces années agitées, l’Institut se déploie lentement mais sûrement. Les secteurs de l’intervention sociale se multiplient, exigeant une adaptation de l’offre de formation. L’école va peu à peu, avec son équipe pédagogique, relever ces défis. Les Annales de Cardijn qui paraîtront de 1982 à 1990, seront cet outil au service de l’analyse et de la réflexion sur le travail social.
Le 4 mars 1991, pour son septantième anniversaire, Cardijn organise un colloque « Le travail social demain. Enjeux et perspectives d’un champ en mutation ». La publication des actes est l’occasion de lancer une nouvelle revue, Travailler le social. L’Institut se positionne, en aval de la formation initiale, comme Centre de formation, dans le monde du travail social en mutation et professionnalise sa communication, avec un logo créé par Michel Olif (créateur du logo de la RTBF) et un slogan : « Travailler le social, cela ne s’improvise pas ». Dans son intervention, « L’assistant social, sa formation, sa fonction, ses solidarités face aux nouveaux enjeux du social », Joseph Van Haeperen soutient que « la formation en trois ans est insuffisante pour former une identité professionnelle, faire face aux responsabilités ainsi qu’au rôle complexe que l’AS est appelé à jouer dans des équipes pluridisciplinaires ». Il revendique le passage de la formation d’assistant social dans l’enseignement supérieur de type long.
Pour ses 80 ans, le 6 décembre 2002, l’Institut Cardijn organise les États généraux du travail social et de la formation sociale en mettant le focus sur l’usager : « La parole et la place de l’usager au cœur des pratiques du travail social » (19) dont les actes seront publiés dans la revue Pensées plurielles, autre publication de Cardijn.
De la HECE à l’ HELHa
À partir de 1994, le gouvernement de la Communauté française rationalise l’enseignement supérieur et crée les Hautes écoles. Non sans peine, Cardijn adhère à la Haute École Charleroi Europe (HECE). Pascal Henry, qui depuis 1995 pilotait cet accrochage, devient directeur en 2002. En 2005, Béatrice Derroitte prend la relève.
L’étape suivante est la création en 2009 de la Haute École Louvain en Hainaut (HELHa), fruit de la fusion de la Haute École Charleroi-Europe (HECE), la Haute École Roi Baudouin (HERB) et la Haute École Libre du Hainaut Occidental (HELHO). Désormais, l’Institut Cardijn s’inscrit dans la HELHa, une structure qui compte près de 8000 étudiants, près de 1000 membres du personnel, sur 17 implantations. Elle s’étend de Mouscron à Louvain-la-Neuve en passant par Tournai, Leuze, Mons, La Louvière, Charleroi, Fleurus. La HELHa offre près de 50 formations de différents niveaux. Depuis septembre 2008, l’Institut Cardijn au sein de la Haute école en partenariat avec celle de Namur, organise un Master en ingénierie et actions sociales… Le vieux rêve d’un enseignement qui articule l’expérience et la formation pour les cadres du service social trouve ainsi une concrétisation.
1. Registre de souscription pour la fondation d’une école permanente de propagandiste, 1914 (Archives Institut Cardijn, n°182).
2. Durant l’entre-deux-guerres, le pouvoir central réglemente les études et les écoles de service social par le biais de plusieurs arrêtés royaux. Voir Guy ZELIS, « Travail social en mutation : Repères historiques. Statut professionnel du travail social et secret professionnel dans le travail social. Apports de l’histoire » .
3. R. P. PERQUY, « L’École Sociale supérieure de Louvain : le problème de recrutement », dans Les Dossiers de l’action catholique, mars 1937, pp. 285-290.
4. Cité par Raymond VERMEULEN, «L’École de Service social de Louvain et la formation des cadres des Organisations ouvrières chrétiennes masculines », 25 novembre 1947 (CARHOP, Archives MOC, Fonds Victor Michel, Farde 69, Institut Cardijn).
5. Joseph VAN DORMAEL, « L’école sociale en temps de guerre » dans Échos et nouvelles, [1943] (Archives Institut Cardijn, n° 211).
6. « 25ème anniversaire » dans Au travail, 10 mai 1947, p. 4.
7. Prospectus « L’école sociale de Louvain », chaussée de Namur 14, Héverlé – Louvain, s.d..
8. « Entretien » dans La Libre Belgique, mai 1984.
9. Paul Malemprée (1919-1995) est un ancien jociste. Il fait partie de la cohorte des étudiants de 1937 et sort diplômé AS en 1942. Il occupera la fonction de moniteur, de professeur et de secrétaire avant d’être nommé directeur.
10. Raymond CORNET, « Séance d’hommage à Paul Malemprée », Louvain-la-Neuve, 25 mai 1984 (Archives Institut Cardijn, Fonds R. Cornet, Farde n° 222).
11. Entretien février 2012.
12. Paul MALEMPREE, «Note sur la situation de l’école sociale wallonne de Louvain, ses possibilités de progrès, ses difficultés actuelles et un projet de solution,» [1956] (CARHOP, Fonds Hubert Dewez, Farde années cinquante).
13. Lettre de Paul Malemprée à Joseph Cardijn, 29 mai 1962 (AGR, Fonds Joseph Cardijn, n° 780).
14. L’institut Cardijn, «Note imprimée», s.d, (CARHOP, Archives MOC, Fonds Victor Michel, Boîte 69,)
15. « Rapport de la réunion du conseil général de consultation tenue le 20 février 1977 », (CARHOP, Fonds Hubert Dewez, Farde année septante).
16. Roger CANTINAUX, «Le fonctionnement d’une institution pédagogique (analyse et perspective)», Mémoire Fopes, UCL, juin 1978, p. 58.
17. « L’Institut Cardijn, son but, sa perspective pédagogique, son programme, ses organes structuraux », Document adopté en septembre 1977 (Archives Institut Cardijn).
18. Marie-Thérèse COENEN, « La FOPES, une formation universitaire pour des acteurs de changement », dans Démocratie, n° 9, 1er mai 2012.