mf leopold busteLa mort de Georges Floyd en mai 2020, survenue à la suite d’un contrôle policier à Minneapolis, a provoqué une vague d’indignation dans le monde. Des manifestations pour dénoncer le racisme toujours bien présent dans nos sociétés ont éclaté un peu partout. La Belgique n’échappe pas à ce phénomène : la mort de Georges Floyd ravive des blessures et relance le débat sur le passé colonial de notre pays, donnant lieu à des rassemblements devant ses représentations dans l’espace public. Les manifestants et manifestantes réclament le déboulonnage des statues à l’effigie du roi Léopold II. En attendant que les choses bougent au niveau politique, les mouvements anti-racistes poursuivent leur mobilisation au moyen de parcours décoloniaux dans diverses villes du pays. Visite d’un d’entre eux dans la cité du Doudou.

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 Il aura fallu attendre un tel événement pour que le passé colonial belge trouve à nouveau une place dans le débat public. La polémique a amené le roi Philippe à exprimer ses « plus profonds regrets », mais non ses excuses, pour les souffrances imposées au peuple congolais durant la période coloniale. Dans la foulée, le Parlement a créé le 17 juillet 2020 une commission spéciale sur le passé colonial belge, ayant pour but de réconcilier les mémoires sur ce passé douloureux.


Cette polémique n’est pourtant pas neuve. Depuis de nombreuses années, des associations représentant les membres de la diaspora congolaise, rwandaise et burundaise militent pour la création d’une société décoloniale en Belgique. Le Collectif Mémoire coloniale et Lutte contre les Discriminations (CMCLD) a joué un rôle pionnier dans ce domaine. Il s’agit d’un regroupement de plusieurs associations actives depuis une vingtaine d’années en Belgique. Le collectif lutte pour la création d’une société décolonisée ayant une mémoire réconciliée dans laquelle l’ensemble des citoyens et citoyennes peuvent se retrouver. Le CMCLD demande que l’enseignement de l’histoire de la colonisation soit obligatoire et réclame la décolonisation de l’espace public. Pour sensibiliser le public sur ce sujet, le collectif a créé des visites décoloniales à Bruxelles. Leurs origines remontent au mois de janvier 2011 lors des commémorations qui se sont tenues dans le cadre des 50 ans de l’assassinat de Patrice Lumumba. C’est durant cette journée que nait l’idée de créer des visites guidées pour faire découvrir à la population les traces subsistantes de la propagande coloniale dans l’espace public. Le CMCLD lance sa première visite en avril 2013 grâce à la participation des historiens Lucas Catherine et Antoine Tshitungu. Le collectif a dans un premier temps proposé trois parcours différents à Bruxelles, mais il a depuis lors développé son expertise et ce sont désormais près de 20 parcours décoloniaux qui sont organisés à travers la Belgique.


Si l’attention se porte le plus souvent sur certains monuments coloniaux bruxellois (statue équestre de Léopold II, buste du général Storm), il faut savoir que l’espace public de notre pays regorge de références au colonialisme belge. L’historien américain Matthew G. Stanard a dénombré 456 statues, plaques et noms de rues faisant possiblement référence au colonialisme belge 1. Ces monuments se situent en majorité en Wallonie tandis que les mémoriaux qui se trouvent en Flandre se concentrent essentiellement à Ostende et à Anvers. Outre Léopold II, c’est avant tout la génération des « pionniers » de la colonisation qui a été mise en avant par la propagande coloniale au travers de ces statues. L’érection de ces monuments et les commémorations qui s’y sont tenues avaient pour but d’écrire une histoire bien spécifique pour constituer une mémoire collective. Ces mémoriaux devaient valoriser une histoire considérée comme héroïque par leurs commanditaires afin de générer un idéal colonial pour les années à venir. L’histoire qui nous est révélée par ces représentations coloniales est complètement biaisée et c’est pour cette raison que le milieu associatif s’est mobilisé là où le pouvoir public ne se manifeste pas.


Deux ans après la mort de Georges Floyd, on peut dire que le combat pour la décolonisation de notre société continue de progresser lentement. Il faut tout de même reconnaitre quelques avancées. Les travaux de la commission spéciale sur le passé colonial belge sont toujours en cours, mais ses experts ont déjà publié un rapport de plus de 600 pages 2 dans lequel on retrouve un état de la recherche historique et toute une série de recommandations pour répondre aux revendications de la société belge. Alors qu’on s’interroge sur les conclusions de cette commission spéciale, le gouvernement De Croo a envoyé un message positif en remettant la dent de Patrice Lumumba, unique reste de sa dépouille, à ses enfants lors d’une cérémonie organisée au palais d’Egmont. Les responsabilités de la Belgique relatives à son assassinat avaient déjà été établies en 2001, mais il a fallu attendre un peu plus de 20 ans pour que l’État belge exprime des excuses officielles. Durant la cérémonie, le Premier ministre a levé toute ambiguïté en reprenant les propos tenus par le roi Philippe qui a affirmé lors de son récent voyage au Congo que « le régime colonial comme tel était basé sur l’exploitation et la domination » 3.


Du côté du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la volonté politique de généraliser l’enseignement de l’histoire du Congo et de la colonisation dans l’enseignement secondaire existe bien, mais il faudra patienter 2027 pour que le nouveau référentiel du tronc commun qui inclut cet enseignement soit effectif.


En attendant les conclusions de la commission spéciale et au vu de notre système institutionnel complexe, nous savons que les embuches peuvent surgir à tout moment et le consensus politique pourrait disparaitre dès qu’il faudra prendre des décisions considérées comme difficiles, notamment en ce qui concerne les réparations et la restitution des œuvres d’art que la Belgique a en sa possession. Face à ce risque d’immobilisme de l’État belge et de ses composantes, les acteurs de la société civile continuent de se mobiliser pour que la prise de conscience se poursuive au sein de la population belge. Le MOC peut jouer un rôle dans ce combat et certaines de ses fédérations et organisations constitutives sont déjà impliquées dans l’organisation de visites décoloniales. Dans le cadre de la campagne de lutte contre le racisme structurel du CIEP lancée en septembre 2021, des balades décoloniales ont été organisées à Tournai et Namur en collaboration avec le CMCLD. Les fédérations JOC de La Louvière et de Mons – Borinage ont quant à elles organisé des visites sur La Louvière et Mons.


Nous avons eu l’occasion de découvrir une balade décoloniale organisée par l’association « Village du Monde » à Mons. L’auteur de ce parcours, Jean-Pierre Griez a commencé à s’intéresser au passé colonial belge lorsqu’il s’est renseigné sur le commandant Lemaire, un officier de la Force publique honoré dans sa commune et coupable de nombreux crimes en Afrique. Il a par la suite décidé de réaliser le film d’animation « Caoutchouc Rouge, Rouge Coltan » 4 qui retrace l’histoire des crimes commis au Congo depuis l’époque coloniale jusqu’à nos jours. Ce film est un outil précieux pour les enseignant·es qui désirent aborder cette histoire avec leurs élèves. Jean-Pierre Griez a par la suite réalisé un parcours pour découvrir le patrimoine colonial de la ville de Mons.
Son parcours, c’est Marie-Fidèle Dusingize, guide pour le « Village du Monde » qui nous le fait découvrir. Nous avons observé un monument dédié au géologue montois Jules Cornet, celui qui a découvert les immenses réserves de cuivre du Katanga. Nous sommes passés devant une imposante statue de Léopold II. Devant l’entrée du Mundaneum, nous avons appris que l’un de ses deux fondateurs, Paul Otlet, avait émis l’idée qu’il serait mieux que ce soit les afro-Américains qui se chargent d’éduquer les peuples d’Afrique. Le parcours s’est terminé devant une stèle rendant hommage aux victimes du génocide du Rwanda. Chacun de ces monuments permet à Marie-Fidèle de nous faire connaitre différentes facettes de l’histoire de la colonisation. Que ce soit le rôle joué par Léopold II, l’exploitation des richesses du Katanga à la suite des découvertes de Jules Cornet, l’implication de banques belges dont BNP est l’héritière ou encore les convictions de Paul Otlet, cette visite nous permet de comprendre qui étaient les acteurs de cette colonisation et quelles étaient leurs motivations. La balade décoloniale de Mons est en fait beaucoup plus complète que la présentation qui vous est faite ici, car le parcours comprend au total dix monuments 5.


Si vous désirez en apprendre plus sur le passé colonial de notre pays, n’hésitez pas à vous renseigner sur les visites qui sont organisées dans votre région. Vous serez sans doute surpris·e de découvrir ou redécouvrir des monuments devant lesquels vous êtes peut-être déjà passé de nombreuses fois sans pour autant connaitre leur signification. Ces balades décoloniales constituent un bon moyen de s’instruire sur ce passé qui nous concerne toutes et tous. #

1. À ce sujet voir : M.G. STANARD, Selling the Congo : a history of European pro-empire propaganda and the making of Belgian imperialism, Lincoln, University of Nebraska Press, 2012, 408 p.
2. Le rapport d’expert est disponible sur le site www.lachambre.be.
3. BELGA, « Meurtre» de Lumumba : De Croo admet une « responsabilité morale » de ministres en poste en 1961 et présente des « excuses » dans La Libre Belgique, 20 juin 2022.
4. Le film Caoutchouc rouge Rouge Coltan est disponible en intégralité sur Youtube sur la chaine Émissions Regards.
5. La balade a dû être adaptée, car la fête du Doudou battait alors son plein et une partie du centre-ville était inaccessible. Nous n’avons donc pas pu voir l’ensemble des monuments coloniaux qui se trouvent à Mons.


(*) Louis STALINS, historien au CARHOP

 


« C’est en étant conscient ensemble qu’on peut vraiment faire bouger les choses »

Hébergée au Mons Memorial Museum, l’exposition « Identités Décoloniales de l’Afrique à Mons » présente les témoignages de quarante Montois·es qui ont tou·tes un lien de près ou de loin avec la colonisation. L’objectif est de révéler des regards croisés et des vécus différents sur cette histoire coloniale. Le résultat est bouleversant et interpelle notre perception sur les identités de chacun et chacune. L’artiste Pitcho Womba Konga et la sociologue Marie-Fidèle Dusingize nous servent de guide.

D’où vient ce projet d’exposer sur les identités décoloniales ?
Pitcho : Jusqu’il y a peu, l’histoire coloniale était exclusivement abordée du point de vue du colonisateur. La parole des afro-descendants n’était ni vulgarisée ni propagée. La conversation se passait entre afro-descendants mais jamais dans la confrontation. La prise de conscience de ce biais dans notre perception du passé et la nécessité de confronter les points de vue historiques ont constitué le point de départ du projet.
J’ai réalisé ma scolarité en grande partie en Belgique. En sortant de l’école, je me suis rendu compte que je ne voyais mon histoire nulle part. En m’intéressant aux multiples questions qui tournent autour de l’histoire de la colonisation, j’ai été frappé de constater qu’en dépit d’un lien très fort entre la Belgique et le Congo, cette histoire était niée. « Pourquoi la Belgique a-t-elle autant peur de cette confrontation ? » « A-t-elle envie d’entendre aussi le positionnement des afro-descendants par rapport à cette histoire coloniale même s’il est dur ? ».
Dans l’exposition sur les identités décoloniales, nous voulions raconter les histoires de chaque personne qui a vécu de près ou de loin la colonisation : ce qui l’a touché, ce qu’il est, ce qu’il a fait, ce qu’il est devenu aujourd’hui. Nous voulions connaitre le rapport des personnes qui ont vécu au Congo (peu importe leur couleur de peau) et celui des afro-descendants avec le pays (la nature, le sol, le vivant) ainsi que leur rapport avec l’histoire et avec les gens qui font ce pays. Ces trois axes ont été questionnés à travers l’exposition.

Vous parlez de tout cela dans vos textes ?
Pitcho : L’art est pour moi un espace d’expression permettant la confrontation. C’est un travail que je réalise à travers le rap depuis plusieurs années. Le bras en l’air le poing serré est un titre que j’ai écrit en 2004 pour en parler, mais qui n’a pas bien été accueilli par certains. J’ai reçu des mails d’insultes, des personnes qui me disaient que la Belgique avait tant fait pour le Congo, que si j’étais ici c’était grâce à cette relation coloniale, etc. Malgré cela, j’ai poursuivi avec d’autres ce questionnement sur la colonisation. On était au début des années 2000 et les choses commençaient à bouger.
Sont arrivées ensuite les années 2010 et les célébrations relatives aux 50 ans des indépendances. Dans ce cadre, j’ai proposé un projet qui s’appelait « Héritage » et qui apportait une réflexion autour de ces 50 ans et surtout qui donnait la parole à ceux qu’on n’entendait pas et à ceux dont on avait l’impression qu’il ne pouvait pas se positionner par rapport à cette histoire. C’est ainsi qu’on s’est retrouvé avec les petits-fils de Patrice Lumumba, de Joseph Kasa-Vubu dont l’histoire continue ici en Belgique. Cette rencontre a été un déclic et a ouvert énormément de portes.

Qu’apprend-on des témoignages qui font partie de l’exposition ?
Pitcho : Une chose qui m’a vraiment frappé dans ce travail, c’est que beaucoup de blancs nés au Congo entretiennent un rapport avec la nature congolaise (la faune, la flore, le paysage), mais très peu avec la population autochtone. Ils ont une sorte de rapport naturaliste avec le Congo. Ils parlent de leurs boys, mais pas d’individus avec qui ils auraient eu des discussions, des échanges, un partage de vision sur le pays. Cette rupture intense m’a fait prendre conscience que s’il n’y avait pas eu de connexion entre colonisateur et Congolais, ne fût-ce qu’une écoute de la souffrance de la population, la friction que l’on connait maintenant était inéluctable. Les uns vivaient totalement isolés dans une espèce de paradis terrestre et les autres étaient là pour les servir.
Marie-Fidèle : En travaillant sur les récits, on a aussi constaté une manière différente de s’approprier la question identitaire que l’on soit afro-descendant ou Belge d’origine. Pour les afro-descendants, le double sentiment d’appartenance existe (belge et congolais ou rwandais, burundais), mais il charrie tout un vécu de société qui le rejette alors que pour les personnes d’ascendance belge qui vivent au Congo, l’affirmation de leur identité congolaise peut s’envisager sans difficulté, sans frein, sans conflit même si le rapport qu’ils entretiennent avec le pays n’inclut pas le lien avec la population congolaise.
Et puis, faire parler l’histoire à partir de différentes perspectives met en évidence qu’il y avait des victimes d’un côté et des bourreaux de l’autre, mais aussi que la frontière entre les deux était parfois floue. Cette approche permet donc de rompre avec une vision dichotomique de l’histoire et de révéler sa complexité.

Comment le changement viendra-t-il ?
Pitcho : Pour arriver à briser cette dichotomie de l’histoire, il faut pouvoir nommer les choses : parler de la chicote, de l’apartheid, de l’exploitation, du racisme et de Léopold II. Tant que l’on ne nomme pas les choses, on ne prend pas en considération la souffrance des victimes. Nous subissons encore les conséquences de cette omerta sur le passé aujourd’hui. Il faut en être conscient, car c’est en étant conscient ensemble qu’on peut vraiment faire bouger les choses.
Le changement viendra de la confrontation entre les gens, entre nos visions historiques. Il faut aussi pouvoir bousculer même si cela peut faire peur. J’ai le sentiment qu’en Belgique, on est fort en retard dans le traitement des questions décoloniales. Il faut que cela change et on ne peut pas être conciliant avec les personnes qui sont racistes. Il faut « rentrer dedans » pour que s’opère une prise de conscience de l’importance de cette thématique. Ainsi, c’est en touchant au caractère sacré du buste de Léopold II que les questions ont commencé à émerger. Par quoi remplacer le buste ? Quelle place accorder à Lumumba dans l’espace public, mais aussi dans les manuels scolaires ? Pourquoi ne jamais parler des héros du panafricanisme dans l’histoire mondiale ? etc. En Belgique, les structures pour parler de toutes ces questions n’existent pas.
Autrefois, les gens n’osaient pas réagir par peur de froisser les personnes qui les avaient accueillis. Je connais pas mal de comédiens congolais qui ne veulent pas parler de leur parcours par crainte de la réaction de leur public. Mais aujourd’hui, la nouvelle génération ne craint plus de s’exprimer. Les gens osent dire qu’ils ne veulent plus abandonner leur bagage quand ils arrivent sur le sol belge pour réussir leur intégration, qu’ils ont leur propre histoire et qu’ils ont envie de la raconter. Ils veulent la raconter y compris les parties qui sont confrontantes et qui peuvent paraitre brutales. Pouvoir dire par exemple qu’un prof qui traite son élève de sale nègre est un raciste et que ce n’est pas une exagération. Pouvoir exprimer ses souffrances sans qu’on nous dise qu’on en fait trop. Pouvoir douter du professeur plutôt que de remettre en question le ressentiment de l’élève. Pouvoir sortir cette peine-là est très difficile. C’est cette démarche qu’on essaye aussi d’opérer avec cette exposition.
Marie-Fidèle : Et si la Belgique continue à faire l’autruche par rapport à son passé colonial, les générations futures seront encore plus dures que les générations actuelles. Elles vont poursuivre leur socialisation, leur émancipation et la maitrise des outils politiques pour renverser la situation. Le changement va arriver par la force.

Il y a aussi des déconstructions de récits à faire...
Nous avons tous subi la propagande coloniale y compris les afro-descendants. On nous a mis des clichés dans la tête dont on doit maintenant se débarrasser. Mais pour déconstruire ce mécanisme, il faut le comprendre. Encore faut-il avoir les outils pour le faire et pour identifier le racisme dans les discours qui nous environnent. Aujourd’hui, le racisme existe sous des formes plus dissimulées et plus il évolue, plus il devient insidieux, quasi indétectable. Certains afro-descendants vivent dans des sphères microprotégées, mais il y a des personnes qui sont vraiment confrontées à la violence du racisme quotidiennement, qui n’ont jamais la parole, qui accumulent des systèmes de domination de race, de classe, de genre et d’autres systèmes de domination. C’est à ces personnes qu’il faut donner la parole pour avoir un véritable diagnostic sur la manière dont se déploie le racisme systémique.

Symboliquement, derrière l’histoire coloniale, il y a aussi le rapport au père qui est questionné...
Je trouve en effet très intéressant ce lien avec le père. Pour de nombreux Belges, Léopold II est un roi bâtisseur qui est à leurs yeux le père de la Belgique. C’est ce père-là qui a donné une vision de l’Afrique du moins du Congo. En changeant notre regard sur l’Afrique, c’est un peu comme se séparer de ce qu’il a légué à « ses enfants ». La question/challenge devient alors : comment fait-on pour oser affronter son père et s’en séparer pour vivre sa propre destinée dans un vieux continent qui s’accroche à ses pères ? La nation belge a changé ; l’histoire aussi doit changer... #


Propos recueillis par Stéphanie BAUDOT

@ Elodie Jimenez Alba

 

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