La fin de la Première Guerre mondiale avait été à l’origine de la création de l’Organisation internationale du travail (OIT); les chefs d’État et de gouvernement de l’époque en appelaient alors à une paix "universelle et durable" fondée sur "la base de la justice sociale"... qu’on ne se donnera jamais réellement les moyens d’atteindre. La fin de la Seconde Guerre mondiale sera à l’origine du GATT puis de l’Organisation mondiale du commerce (OMC); les États font cette fois le pari de la paix sur la base du commerce mondial. Mais cette "paix" apparaîtra rapidement comme une paix des riches, fondée sur l’inégalité économique et l’injustice sociale...


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Les crimes, les activités illégales dans le secteur de la drogue ou du sexe font rarement l’objet d’une approche économique car elles sont difficilement quantifiables. Dans certains pays, les profits qui en résultent représentent une part importante de la richesse nationale. Vive la croissance économique, et à n’importe quel prix ? Aperçu de cette face cachée de l’économie générée par la logique du marché.


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Lors de la Grande Dépression des années 1930, deux camps idéologiques s’affrontaient : ceux pour lesquels la crise économique et financière devait permettre de purger les excès des années 1920 sans changer de système, et ceux qui pensaient que le capitalisme avait failli, et qu’il fallait le remplacer par le socialisme — des « modèles alternatifs » existaient alors. Aujourd’hui, alors que les références aux années 1930 abondent, le débat se pose-t-il de la même manière ?

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Les dommages collatéraux de la crise dite des « subprime » (c’est-à-dire des prêts hypothécaires américains octroyés sans discernement et reconvertis en titres boursiers) ne cessent de s’étendre. En mars, on parlait de la coquette somme de 600 milliards de dollars perdus par les grandes banques américaines et européennes. Cette crise a-t-elle, ou aura-t-elle un effet sur le citoyen non spéculateur, non-investisseur, non-actionnaire, non-gestionnaire de fonds ? Tentative de réponse avec Olivier Derruine.

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Depuis des semaines, la crise financière et économique est analysée par d’éminents économistes, analystes financiers, journalistes, hommes politiques de tous bords… L’évolution de la Bourse, de l’euro, du pétrole, de l’activité économique, du chômage est commentée au jour le jour, le moindre chiffre est sous la loupe des experts. Pourtant, cette masse considérable d’information, pour utile qu’elle soit, semble le plus souvent passer à côté d’une analyse sérieuse des causes de cette crise et des leçons politiques qu’il faut en tirer. Non pas les causes techniques (bulle immobilière, dissémination de produits toxiques, resserrement du crédit, etc.), ni les leçons politiques immédiates (régulation, contrôle, transparence, etc.), mais les causes « systémiques » — pour reprendre un mot à la mode — et les leçons structurelles à long terme.

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Du 1er au 3 novembre 2006, quelque 1 000 délégués représentant 190 millions de membres dans 150 pays prennent part, à Vienne, au congrès de fondation de la « Confédération syndicale internationale » (CSI). Cette nouvelle organisation est le fruit du rapprochement entre la Confédération mondiale du travail – CMT, d’inspiration chrétienne à l’origine – à laquelle est affiliée la CSC, et la Confédération internationale des syndicats libres – CISL, proche de la social‑démocratie –, lesquelles se sont auto-dissoutes ce 31 octobre 1. Analyse des enjeux avec Claude Rolin, secrétaire général de la CSC, présent à Vienne.

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Libralisation  Sarah LDécembre 2018 fut un mois bien chargé : fêtes de fin d'année, chute du gouvernement Michel et mouvements citoyens (climat, gilets jaunes). Si bien que la libéralisation du transport national de passager.ère.s a été votée par la Chambre des représentants sans faire le moindre bruit... Trop tard pour faire marche arrière ? À voir. En tout cas, nous voilà bel et bien embarqué.e.s sur les rails. Et quitte à être passager.ère du train, autant être un.e voyageur.euse averti.e !

 

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La libéralisation du marché de l’énergie n’a pas fini de faire parler d’elle. Une libéralisation qui semble mal préparée, mal contrôlée, et qui aboutit à des situations peu transparentes, des problèmes de contrôle des prix, une augmentation des plaintes et, comme toujours, des difficultés croissantes pour les ménages précaires.

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Après la perspective européenne tracée dans le dernier numéro de Démocratie, il sera ici question des conséquences, en Belgique, de la libéralisation complète du secteur, prévue pour 1er janvier 2011, soit deux ans plus tard qu’initialement souhaité par la Commission. Même retardée, la directive a déjà des effets actuellement, traduits dans le quatrième contrat de gestion de la Poste (2005 – 2009) qui vise à préparer l’ouverture complète à la concurrence.

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La libéralisation des services postaux en Europe constitue l’un des derniers grands chantiers de libéralisation de l’Union européenne. Un chantier ouvert en 1990 avec la première étape de la libéralisation des télécommunications et qui s’est poursuivi jusqu’à aujourd’hui avec la libéralisation du rail, du transport aérien, du gaz, de l’électricité. Ce 1er octobre, les ministres des Télécommunications des États membres devraient, selon les prévisions, lancer l’ultime étape de la libéralisation des Postes. Dans cet article, nous examinons les enjeux européens de cette libéralisation. Dans le numéro prochain de Démocratie, nous examinerons les enjeux spécifiquement belges.

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Le Gavroche

Une solidarité d’extrême droite en quelque sorte

Le 10 avril dernier, leLe 10 avril dernier, leParlement européen a adoptéle nouveau Pacte… Lire la suite
Mai 2019

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