La mondialisation commerciale a entraîné une transformation de la configuration des échanges et une exacerbation de la concurrence internationale. Pour répondre aux problèmes de la désindustrialisation et du dumping social en Europe, certaines voix proposent d’instaurer des barrières douanières aux portes de l’Union européenne. Pourtant, si cette proposition a le mérite de pointer du doigt un problème économique et social majeur de l’Union européenne, elle a pour effet de manquer sa cible, tant la concurrence des pays émergents n’explique en réalité qu’une part marginale du problème. Explications.
Dès que certains évoquent une hausse de la TVA, les progressistes de tout bord tirent à boulets rouges sur la proposition. À raison, car une augmentation généralisée du taux de la TVA ferait porter l’effort budgétaire sur l’entièreté de la population, quel que soit le niveau de revenus des uns et des autres. Mais qu’en est-il lorsqu’il s’agit des taux réduits de TVA (ceux de 6 % ou de 12 %) ? Une telle réforme impacterait-elle tous les citoyens de la même manière ? Ou certains seraient-ils plus concernés que d’autres ? Et si, contre toute attente, la mesure se révélait à l’avantage des moins bien lotis ? Analyse.
Les inégalités n’ont jamais été aussi fortes entre les plus riches et les plus pauvres. Or, la première mission de la fiscalité consiste à réduire ce fossé. Son échec est donc cuisant. La faute à une politique fiscale très présente sur les revenus du travail, mais aux abonnés absents sur les revenus du capital. Des réformes politiques d’envergure sont dès lors nécessaires pour enrayer cette spirale infernale. Pour Thierry Dock, tant la Belgique que l’Union européenne doivent prendre leurs responsabilités. Interview.
La fiscalité s’est imposée comme sujet majeur des élections du 25 mai, chaque parti y allant de sa réforme. Devant la technicité du sujet et les messages qui se répondent dans la campagne, l’électeur aura bien du mal à en percevoir les enjeux. La relance par la fiscalité est-elle la bonne formule ? Le contexte de crise peut- il influencer le coût de la réforme ? Ne faut-il pas plutôt augmenter les recettes fiscales pour répondre aux défis ? C’est sous forme de questions-réponses que ces interrogations sont ici traitées de manière pédagogique et critique. Il ne s’agit pas d’une étude comparative des réformes des différents partis, mais plutôt d’un regard critique à l’égard des différentes propositions fiscales mises sur la table et de voir comment elles répondent aux conceptions progressistes en la matière et notamment à celles défendues par le MOC1
Les multinationales s’arrangent pour payer, légalement, de moins en moins d’impôts sur leurs profits. Comment ? En déplaçant artificiellement ceux-ci vers leurs filiales établies dans les paradis fiscaux. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a enfin décidé de réagir avec le plan « BEPS ». État des lieux et perspectives.