La problématique de la distribution et de la redistribution des revenus ainsi que celle de la hausse des inégalités est une préoccupation majeure des mouvements sociaux ces dernières années. La question est complexe et appelle une réponse nuancée. Si la Belgique est confrontée au phénomène, c’est dans une bien moindre mesure que de nombreux pays à travers l’Europe et le monde. La raison ? Des éléments institutionnels liés à notre modèle social qui constitue un rempart bien utile face aux inégalités.
Ni dogme homogène imposé mondialement par les « élites », ni « fourre-tout » idéologique sans consistance, le néolibéralisme doit plutôt être appréhendé comme un projet de classe mis en œuvre de manière diverse, en fonction de contextes particuliers. Le rôle des organisations internationales rend compte de cette pluralité de néolibéralismes.
En septembre 2016, des analystes financiers de haut vol 1s’alarmaient de la possible survenance d’une crise financière en Chine dans un délai de trois ans. Si ce scénario se matérialisait, le dixième anniversaire de la crise de 2007-2008 se solderait donc par un nouveau chambardement financier de grande ampleur. Ces prévisions sont-elles crédibles ? Les prismes d’analyse de ces économistes sont-ils les bons ? Ils sont, en tout cas, divers.
Les avancées technologiques ont, de tout temps, considérablement fait évoluer le monde du travail dans nombreux de ses aspects. Parfois en bien, parfois en mal. Derrière les opportunités a priori enthousiasmantes qu'amènent les nouvelles plateformes digitales se cachent de nombreux dangers. Aux premières loges : les travailleurs, qui risquent de voir disparaître petit à petit le modèle salarial tel qu'on le connait depuis des décennies. Plus globalement, ce sont aussi le droit au travail et la sécurité sociale qui risquent d'être impactés. Explications.
De l’avis de nombreux spécialistes, les perspectives économiques européennes à court terme sont moroses. La faute, notamment, à la schizophrénie des politiques économiques prônées par la Commission et la Banque centrale européenne. La stagnation séculaire guette. Celle-ci ne pourra être dépassée que si l’on accepte de s’attaquer aux problèmes de fond qui gangrènent le capitalisme financiarisé. Analyse.