Dans le cadre de sa volonté de réformer le système des pensions, le gouvernement fédéral s’attaque à toute une série de mécanismes qui ont fait les beaux jours de notre système de sécurité sociale. Parmi ceux-ci, les périodes assimilées. En limitant ces dernières, le gouvernement pénalise en fait les travailleurs qui ont subi des risques sociaux au cours de leur vie. Explications.
En Belgique et en France, les discussions sur un revenu de base ne cessent de rebondir ces derniers mois. De Philippe Defeyt à Benoît Hamon, chacun y va de son modèle. S'il y a lieu d'examiner l'efficacité et la faisabilité des versions progressistes, il importe surtout de s'inspirer des problèmes mis en exergue pour apporter des améliorations aux dispositifs sociaux actuels et d'élargir le débat à d'autres revendications majeures.
En Europe, l’origine de nos systèmes de protection sociale est à chercher dans les histoires sociales propres à chaque pays. Si la plupart de ces modèles sont coulés dans le droit, ils n’en restent pas moins traversés par de nombreuses tensions. Se pose dès lors cette question : ces mécanismes ont-ils vocation à s’exporter vers le Sud ? Éclairage 1.
Depuis des mois, on entend les présidents de CPAS tirer la sonnette d’alarme. Les CPAS se trouvent en effet dans des situations financières très délicates. Et ce ne sont pas les récentes réformes du gouvernement Di Rupo ni celles en gestation qui vont améliorer leur sort, bien au contraire. Le glissement de la sécurité sociale vers l’assistance sociale semble en marche. Que se cache-t-il derrière ces manoeuvres politiques ? Quel(s) rôle(s) entend-on donner aux CPAS ? Est-ce financièrement et socialement tenable ? D’un point de vue légal, les récentes réformes sont-elles viables ? Autant de questions qui seront analysées dans ce dossier.
En septembre 2013, lors d’une importante convention (congrès) tenue à Los Angeles , l’AFL-CIO 2, la seule coupole syndicale des États-Unis, a évalué son fonctionnement. Verdict : son fonctionnement trop étroit, axé uniquement sur les entreprises et les secteurs, diminue la portée du mouvement syndical. À fonctionnement inchangé, ce dernier semble donc en danger au sein de la première puissance mondiale. Pour envisager l’avenir avec sérénité, il doit impérativement revoir ses manières de penser et d’agir. Explications.
En septembre dernier, les Équipes populaires et Présence et action culturelles lançaient une campagne au titre expressément provocateur : « Tous des glandeurs !? ». C’est ce qu’on entend en effet dire des travailleurs privés d’emploi, qu’on appelle « chômeurs ». Car le chômeur est considéré comme le principal responsable de sa situation. Pire encore, il se complairait dans une certaine oisiveté. Or, sa réalité quotidienne n’a rien d’enviable, d’autant que le gouvernement fédéral a adopté récemment de nouvelles mesures de dégressivité des allocations de chômage. Il est donc grand temps de casser le mur de ces préjugés et de prôner une vraie démarche collective dans l’accompagnement des travailleurs privés d’emploi.