On assiste depuis plusieurs années à une précarité grandissante des conditions de vie des jeunes. Que ce soit du côté des étudiant·es jobistes, qui travaillent pour payer leurs études ou subvenir à leurs besoins, ou du côté des jeunes travailleur·ses employé·es dans des contrats précaires, c’est toute la jeunesse qui est touchée de plein fouet. Éclairage avec Jeanne Maillart, responsable nationale des Jeunes CSC.
En vigueur au plus tard en 2020, la communautarisation des allocations familiales complexifiera forcément le système. Quatre régimes différents devraient donc cohabiter dans notre pays. Si la Flandre a pris une longueur d'avance dans le timing, Bruxelles et la Wallonie planchent activement sur le nouveau modèle à mettre en place. Non sans difficulté. Quel montant ? Celui-ci doit-il être indifférencié ? Faut-il privilégier certaines familles ? Jusqu'à quel âge en bénéficier ? Autant de questions délicates dans un cadre budgétaire étriqué. Autant de débats qui interrogent l'essence même de nos politiques familiales. Explications.
Une nouvelle procédure d’adoption entre en vigueur en septembre. Pas de révolution en vue, mais un aménagement de la procédure qui sera plus courte, plus claire et plus professionnelle. Un changement de taille cependant : à l’avenir, l’adoption en filière libre sera interdite. La réforme prévoit aussi une « préparation » à l’adoption. Le système a été élaboré pour 500 demandes par an.
Le comportement des jeunes face à l’alcool se modifie, il se rajeunit, il se féminise. Les stratégies commerciales mises en œuvre pour cibler les jeunes deviennent de plus en plus variées et pointues. Un constat préoccupant qui ressort de diverses études réalisées sur le sujet ces derniers mois.
Dur, dur d’être jeune aujourd’hui ! La société les voit chômeurs, délinquants, en refus de ses valeurs ou en décrochage scolaire… En bref, comme un « problème » à résoudre. Et non comme un potentiel d’avenir. Mais où et comment les reconnaît-on comme acteurs responsables ? Où et comment leur permet-on de déployer leur potentiel de citoyenneté ? Le soutien public aux organisations de jeunesse, l’engagement des jeunes dans les conseils de participation des écoles ou encore l’accès financier aux études (bourses, notamment) sont autant de domaines à privilégier.
Envisager la problématique de l’accueil de l’enfance comme relevant de la seule préoccupation des femmes est un raccourci souvent fait. Il permet à bon nombre de personnes d’éluder la question et de ne pas réfléchir aux solutions à y apporter. Cependant, elle conditionne de manière importante l’organisation de la vie économique, sociale et familiale de la population.