Nombreux sont les secteurs et les entreprises qui, en Belgique, ont conclu leurs conventions collectives de travail pour les années 1999 et 2000. Revendication prioritaire des centrales syndicales employées, la réduction du temps de travail n’a pas réalisé de percée majeure même si des progrès significatifs ont pu être engrangés dans certains secteurs. L’exemple viendra-t-il de l’étranger?
Pour qui croit en la nécessité de la démocratie économique, il est donc indispensable de renforcer les mécanismes d'information, de consultation et de négociation. Trois événements d'actualité incitent à se pencher sur ce dossier. Tout d'abord un anniversaire: à la fin de l'année dernière, la législation belge sur les conseils d'entreprise a fêté son demi-siècle d'existence. Ensuite, un nouveau projet: la préparation d'une directive européenne sur l'information-consultation des travailleurs dans les entreprises nationales. Enfin, un bilan: celui des comités d'entreprise européens. Le fonctionnement de ces derniers est en effet en cours d'évaluation, le moment est propice pour en analyser les qualités et, hélas surtout, les faiblesses.
Début décembre 1998, les onze négociateurs interprofessionnels se présentent devant les caméras le sourire aux lèvres. Après les organisations patronales, ce sont en effet les syndicats qui, avec de très larges majorités (88% à la CSC, 76% à la FGTB, soutien massif à la CGSLB, le syndicat libéral), se sont prononcés en faveur de l’accord interprofessionnel. C’est donc sans difficulté que le texte âprement négocié depuis de longues semaines peut être signé par l’ensemble des partenaires sociaux.
Les femmes n’ont pas les mêmes risques de maladies que les hommes et ne leur sont pas égales en matière de soins de santé, révèle une étude de la Mutualité chrétienne (MC). Pour établir ses constats, la MC s’est penchée sur les multiples dimensions de l’accès aux soins de santé : la capacité à identifier les problèmes de santé des personnes et à atteindre les services de soins de santé, mais aussi l’accessibilité financière des services ainsi que leur qualité. En voici les principales observations.
À l’heure où le nombre de travailleurs et surtout de travailleuses âgé·es en incapacité de travail ou en invalidité ne cesse d’augmenter, la Mutualité Chrétienne (MC) s’est posé la question suivante : quelles conditions et quels aménagements du travail peuvent en fin de carrière préserver la santé, le bien-être et le maintien dans l’emploi? Pour y répondre, la MC a interrogé un échantillon de 4.639 membres âgés de 55 à 64 ans. Sur base des résultats, elle propose diverses recommandations afin d’améliorer la soutenabilité du travail en fin de carrière.
Plus les quartiers sont pauvres et plus l’état de santé de leurs habitants et habitantes est mauvais. C’est le constat principal d’une étude à grande échelle de la Mutualité chrétienne (MC). Un des objectifs de l’accord fédéral de coalition en matière d’inégalités de santé est de réduire d’au moins 25 %, d’ici 2030, l’écart de santé entre les personnes ayant la plus grande et la plus petite espérance de vie en bonne santé. Mais comment mesurer et contrôler la réalisation de cet objectif ? Des pistes avec cette nouvelle étude de la MC 1.
La satisfaction de vie des habitant·es est assez élevée en Belgique. Avec un score de 7,4 sur 10, on se situe même au-dessus de la moyenne européenne 1. Derrière cette bonne note se cachent toutefois des disparités. Certaines catégories de la population se trouvent davantage en proie aux difficultés psychologiques que d’autres. Quel est l’impact des inégalités sur le recours aux soins en santé mentale ? Le service d’études de la Mutualité chrétienne (MC) a étudié la question et livre ici une analyse des freins rencontrés dans l’accès aux soins psychologiques 2.