Au cours de ces vingt dernières années, le secteur des services financiers européens a connu des changements structurels majeurs. Tandis que la déréglementation et l’évolution des technologies ont toutes deux concouru à offrir un éventail plus large de services et ont fait monter la pression des prix dans les segments lucratifs de divers marchés financiers, la chasse aux clients fortunés s’est faite au détriment des consommateurs à faibles revenus et des petites entreprises.
Les services sont aujourd’hui au cœur de notre économie. Ils représentent près de 70% du produit intérieur brut (PIB) et de l’emploi. On parle beaucoup de la croissance des services mais la question de l’innovation dans ce secteur est le plus souvent absente des débats. Et pourtant...
Les fusions annoncées en 1998 entre les groupes pétroliers BP et Amoco, Exxon et Mobil, Total et Petrofina indiquent un changement stratégique d'échelle dans la restructuration de l'industrie pétrolière.
Les impôts sont-ils de l'argent perdu? Nombreux sont ceux qui le pensent (1). Les immuables promesses électorales de réduction d'impôts ne sont-elles pas l'indice d'une impression récurrente de “payer trop de taxes” ? C'est que la fiscalité occupe une place importante dans notre société. Sur le plan financier, bien sûr, mais également politique en ce qu'elle traduit dès choix de société. Outre son importance en termes de ressources pour financer les activités des pouvoirs publics, la fiscalité, et plus particulièrement l'impôt des personnes physiques, constitue une pièce maîtresse du dispositif de redistribution des revenus.
La diffusion d’Internet va-t-elle creuser un peu plus les écarts entre les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux, les hauts et bas revenus, les professionnels qualifiés et les sans-emploi, les régions ou pays riches et les régions ou pays en retard de développement ? La crainte de voir la « fracture sociale » se doubler d’une fracture numérique est aujourd’hui assez répandue.