La diffusion d’Internet va-t-elle creuser un peu plus les écarts entre les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux, les hauts et bas revenus, les professionnels qualifiés et les sans-emploi, les régions ou pays riches et les régions ou pays en retard de développement ? La crainte de voir la « fracture sociale » se doubler d’une fracture numérique est aujourd’hui assez répandue.
À l’occasion de sa journée d’études du 16 novembre 2007, le CIEP aura le plaisir d’accueillir Christian Arnsperger, docteur en sciences économiques, professeur à l’UCL (Chaire Hoover), et auteur dernièrement de Critique de l’existence capitaliste (Éditions du Cerf, 2005) et L’économie, c’est nous (Éditions Érès, 2006). En « avant-première », voici quelques pistes qu’il livre pour l’avenir d’une gauche de gauche.
La globalisation de l’économie à l’œuvre depuis de nombreuses années pose de nouveaux défis aux structures syndicales, qu’elles soient nationales, régionales (notamment européennes) ou mondiales (CISL, CMT). Depuis plus d’un an, des négociations sont en cours pour adapter les structures internationales à cette donne. Assistera-t-on, en 2006, à la naissance d’une organisation syndicale mondiale unique, démocratique, pluraliste et indépendante ?
Nous avons interrogé Emilio Gabaglio, ancien Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES) pour faire le point sur, d’une part, les nouveaux enjeux que l’élargissement de l’Union pose au syndicalisme européen et, d’autre part, l’état des négociations actuellement menées entre la CISL (Confédération internationale des syndicats libres) et la CMT (Confédération mondiale du travail) pour créer un organisation syndicale mondiale unique, pluraliste et indépendante. Mais commençons par l’Europe. Quels sont les grands enjeux que pose l’élargissement à 25 États membres pour le syndicalisme européen ?
Les zones franches d'exportation contribuent à la création d'emplois, mais la qualité de ces emplois laisse beaucoup à désirer. La recette des zones franches d'exportation est connue : si elles offrent aux investisseurs des incitations financières, une infrastructure spécialisée, un accès facilité aux marchés, c'est aussi l'exploitation d'une main-d'œuvre bon marché et docile qui fait leur succès auprès des employeurs.