Les derniers mois ont été riches en événements dans le secteur de la presse écrite où, traditionnellement, les nouveautés sont rares. Le démarrage en pointillé du Matin, celui du quotidien gratuit Métro, de même que le prolongement du Journal du Mardi (devenu du Samedi) manifestent une fébrilité nouvelle dans un paysage rétréci où disparitions et fusions étaient plus habituelles. Pourtant, la chute des feuilles semble devoir succéder à ce printemps trompeur...
Nous voulons du pain mais aussi des roses". Un slogan lancé lors d'une grève dans le Massachussets, en 1912. Autrement dit, non seulement la stricte justice, mais encore la considération, le respect, la dignité morale. Le slogan ne pouvait que plaire à Ken Loach, qui en a fait le titre de son nouveau film, "Bread and Roses"
Blake et Mortimer sont de retour ! D'ores et déjà, "La machination Voronov" fait un tabac. Seulement voilà, le Maître E.P. Jacobs n'est plus. Julliard (au dessin) et Sente (au scénario) constituent la deuxième équipe de "repreneurs", après Benoît et Van Hamme. Réflexe convenu du commentaire de BD lorsqu'il y a reprise : le dénigrement. C'est comme en politique avec l'extrême droite (excusez la comparaison!) : la copie n'est jamais aussi bonne que l'original. À voir ?
Si la variété façon Céline Dion, Lara Fabian, Moos, si la soul et le R&B (1) formatés Mariah Carey, TLC, Whitney Huston et le rock/pop comme peuvent en faire Garbage, Texas, Smashing Pumpkins, Lenny Kravitz, Robbie Williams, dEUS, Indochine ou encore Marylin Manson... remportent toujours un énorme succès auprès des jeunes, on observe toutefois un engouement croissant pour des tendances musicales à l’histoire plus récente et par conséquent plus difficiles à déchiffrer pour les enfants du rock. Parmi ces mouvances qui ont le vent en poupe, nous avons choisi d’en pointer trois en raison du succès colossal qu’elles remportent et du phénomène qu’elles constituent auprès des ados. Décryptage de la techno, du rap et des boys band.
Si le palmarès de Cannes 99 représente une victoire incontestable pour le cinéma belge, en couronnant “Rosetta” et “L’Humanité”, le jury cannois a aussi consacré le triomphe du film humaniste et social, un cinéma à la marge mais dont le succès va s’amplifiant. Témoin des tressauts de notre société contemporaine, le cinéma social n’est pourtant pas issu des années 90 mais remonte jusqu'à l’invention du cinématographe. Petite histoire d’un cinéma dérangeant, provocant et qui aime mettre le “poing” sur les “i”.
Article paru dans le n° 9 de mai 2012
En novembre dernier, le Parlement européen a voté massivement une motion qui sonne comme un rappel à l'ordre. Le texte invite Neelie Kroes, Commissaire en charge de la Stratégie numérique, à agir rapidement en faveur de la neutralité d'Internet, lui reprochant un attentisme coupable. Pendant ce temps, les députés belges ont entamé diverses auditions en Commission des Communications, suite au dépôt de deux propositions de loi (PS et CD&V) visant à garantir « la neutralité du réseau » 1. Derrière ce concept un peu hermétique et nettement polémique se cache un réel enjeu démocratique.