Décembre 2018 fut un mois bien chargé : fêtes de fin d'année, chute du gouvernement Michel et mouvements citoyens (climat, gilets jaunes). Si bien que la libéralisation du transport national de passager.ère.s a été votée par la Chambre des représentants sans faire le moindre bruit... Trop tard pour faire marche arrière ? À voir. En tout cas, nous voilà bel et bien embarqué.e.s sur les rails. Et quitte à être passager.ère du train, autant être un.e voyageur.euse averti.e !
« On libéralise, on veille aux intérêts des gros poissons et pour le reste, on fait confiance au marché »... Voilà qui plante, de manière un peu caricaturale sans doute mais néanmoins pertinente, le contexte dans lequel se pose aujourd'hui aux Régions la problématique de l'énergie. L'Europe a voulu la libéralisation. Les Régions doivent la traduire. Et garantir l'intérêt général... ?
Pourquoi l'Union européenne s'intéresse-t-elle d'aussi près à la question de la libéralisation de l'énergie ? Comme souvent, la réponse est à chercher dans l'un des objectifs de la Communauté depuis sa création : la compétitivité et la croissance économique. Petit bilan des étapes historiques et des motivations politiques qui ont amené l'Europe à libéraliser l'énergie.
La libéralisation du marché de l'électricité devrait très bientôt voir concrétiser ses effets pour les petits consommateurs, du moins ceux situés au Nord de la frontière linguistique. En effet, depuis le 1er juillet 2003, nos voisins flamands peuvent opter pour un fournisseur d'électricité de leur choix. Pour la Wallonie, il faudra attendre 2005 et pour Bruxelles 2007, date limite fixée par la directive européenne. Faut-il avoir peur de cette libéralisation ou au contraire s'en réjouir ? Tentative de réponse dans ce dossier.
Eh oui, aussi étrange que cela puisse paraître, il existe des entreprises publiques qui engrangent du bénéfice et pas qu’un peu. 41,5 milliards de F de chiffre d’affaires annuel pour un bénéfice net de 7,5 milliards, des chiffres qui doivent faire rêver plus d’un chef d’entreprise. La Loterie nationale se porte donc plutôt bien, merci pour elle ! Et le nouveau statut qu’elle vient d’acquérir ne devrait qu’amplifier sa bonne santé à la plus grande joie de ses bénéficiaires, plutôt nombreux. Seul hic dans l’affaire : l’éthique. Est-il bien moral de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’État en incitant au jeu ?
Le Parlement européen a donné son feu vert, le 13 mars dernier, à une libéralisation plus poussée des services postaux en Europe. L’ouverture à la concurrence de ce secteur, entamée en 1992, devrait se poursuivre jusqu’en 2009. Analyse des principales étapes de ce parcours et de ses enjeux sociaux.
La Poste belge est en pleine restructuration. Sa situation n’est pas aussi catastrophique qu’outre-Manche mais le moins qu’on puisse dire, c’est que la modernisation de l’entreprise publique tarde à produire ses effets. L’avenir des bureaux de poste figure parmi les sujets sensibles. Un dossier politico-social qui a coûté sa place à l’ancien patron de La Poste, en décembre dernier. M. Frans Rombouts avait alors évoqué la disparition à terme de 400 petits bureaux de poste non rentables, situés en zones rurales. Aujourd’hui, le dossier " Poste " revient à l’avant-plan de l’actualité avec, au centre des discussions, le contrat de gestion de l’entreprise. Le point sur un dossier chaud…