Lors de la déclaration de politique fédérale prononcée par le Premier ministre Guy Verhofstadt à l’ouverture de la session parlementaire 1999-2000, celui-ci n’a consacré qu’une courte phrase aux négociations de l’OMC: "À la veille d'un nouveau tour de négociations (Millennium Round), la Belgique plaidera lors du Conseil européen pour que le commerce aille de pair avec le respect de normes internationales en matière de droits de l'homme, des droits sociaux et de l'environnement."


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Les dernières années de ce siècle finissant ont vu s’affirmer un nouvel acteur sur la scène internationale: la "société civile". Un acteur aux contours certes flous, représenté par des milliers d’associations, de mouvements, d’organisations non gouvernementales, de syndicats, qui ne partagent pas toujours les mêmes convictions. Mais un acteur qui a progressivement pris conscience de son pouvoir. Aujourd’hui, face à l’OMC et au Millennium Round, il se prépare à l’une de ses plus importantes batailles.


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Pour éviter le piège des mots, il n’est pas inutile de rappeler quels discours ont accompagné les négociations de l’Uruguay Round au début des années 90. Et de confronter ces discours (et les promesses d’alors) aux réalités d’aujourd’hui. Tout comme l’on nous promet aujourd’hui le développement (demain) d’une économie mondiale favorable à tous.


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La fin de la Première Guerre mondiale avait été à l’origine de la création de l’Organisation internationale du travail (OIT); les chefs d’État et de gouvernement de l’époque en appelaient alors à une paix "universelle et durable" fondée sur "la base de la justice sociale"... qu’on ne se donnera jamais réellement les moyens d’atteindre. La fin de la Seconde Guerre mondiale sera à l’origine du GATT puis de l’Organisation mondiale du commerce (OMC); les États font cette fois le pari de la paix sur la base du commerce mondial. Mais cette "paix" apparaîtra rapidement comme une paix des riches, fondée sur l’inégalité économique et l’injustice sociale...


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Les crimes, les activités illégales dans le secteur de la drogue ou du sexe font rarement l’objet d’une approche économique car elles sont difficilement quantifiables. Dans certains pays, les profits qui en résultent représentent une part importante de la richesse nationale. Vive la croissance économique, et à n’importe quel prix ? Aperçu de cette face cachée de l’économie générée par la logique du marché.


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Lors de la Grande Dépression des années 1930, deux camps idéologiques s’affrontaient : ceux pour lesquels la crise économique et financière devait permettre de purger les excès des années 1920 sans changer de système, et ceux qui pensaient que le capitalisme avait failli, et qu’il fallait le remplacer par le socialisme — des « modèles alternatifs » existaient alors. Aujourd’hui, alors que les références aux années 1930 abondent, le débat se pose-t-il de la même manière ?

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Les dommages collatéraux de la crise dite des « subprime » (c’est-à-dire des prêts hypothécaires américains octroyés sans discernement et reconvertis en titres boursiers) ne cessent de s’étendre. En mars, on parlait de la coquette somme de 600 milliards de dollars perdus par les grandes banques américaines et européennes. Cette crise a-t-elle, ou aura-t-elle un effet sur le citoyen non spéculateur, non-investisseur, non-actionnaire, non-gestionnaire de fonds ? Tentative de réponse avec Olivier Derruine.

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Depuis des semaines, la crise financière et économique est analysée par d’éminents économistes, analystes financiers, journalistes, hommes politiques de tous bords… L’évolution de la Bourse, de l’euro, du pétrole, de l’activité économique, du chômage est commentée au jour le jour, le moindre chiffre est sous la loupe des experts. Pourtant, cette masse considérable d’information, pour utile qu’elle soit, semble le plus souvent passer à côté d’une analyse sérieuse des causes de cette crise et des leçons politiques qu’il faut en tirer. Non pas les causes techniques (bulle immobilière, dissémination de produits toxiques, resserrement du crédit, etc.), ni les leçons politiques immédiates (régulation, contrôle, transparence, etc.), mais les causes « systémiques » — pour reprendre un mot à la mode — et les leçons structurelles à long terme.

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Du 1er au 3 novembre 2006, quelque 1 000 délégués représentant 190 millions de membres dans 150 pays prennent part, à Vienne, au congrès de fondation de la « Confédération syndicale internationale » (CSI). Cette nouvelle organisation est le fruit du rapprochement entre la Confédération mondiale du travail – CMT, d’inspiration chrétienne à l’origine – à laquelle est affiliée la CSC, et la Confédération internationale des syndicats libres – CISL, proche de la social‑démocratie –, lesquelles se sont auto-dissoutes ce 31 octobre 1. Analyse des enjeux avec Claude Rolin, secrétaire général de la CSC, présent à Vienne.

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Le Gavroche

Les inégalités jusqu'au bout des dents

Franck Vandenbroucke veut interdire aux dentistes de facturer «des honoraires supérieurs… Lire la suite
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