Le 4 juin 2009, le président des États-Unis d’Amérique Barack Obama prononçait à l’Université Al-Azhar du Caire un discours historique proposant un ambitieux programme de « réconciliation » entre le monde arabe et musulman, l’Occident, les Palestiniens et Israël 1. Huit mois se sont écoulés et l’administration démocrate donne des signes d’essoufflement, d’autant que les équilibres régionaux ont été mis à mal depuis la reprise en main de la République islamique d’Iran par ses factions ultraconservatrices, l’entrée de l’Irak post-baasiste dans une phase d’incertitudes institutionnelles, l’insurrection afghane, l’immuabilité du régime syrien et l’autonomisation croissante de la Turquie post-kémaliste.


Après huit années de présidence agressive emmenée par les faucons néoconservateurs de George W. Bush et, on l’oublie parfois, après autant d’années de présidence démocrate de Bill Clinton alignée sur l’agenda politique intérieur israélien, A New Beginning, l’ambitieuse et généreuse allocution prononcée à l’Université Al-Azhar du Caire par le président Obama, laissait entrevoir une politique intransigeante sur les principes (reconnaissances mutuelles et absolues entre Occidentaux, Israéliens, Palestiniens, Arabes et musulmans) et pragmatique sur les modalités (priorité donnée à la diplomatie dans le bras de fer avec le régime iranien sur la question du nucléaire). Huit mois plus tard, plutôt que d’entrer dans l’Histoire, le « discours du Caire » risque plutôt d’être renvoyé à ses oubliettes. Après tout, voici un peu plus de dix ans, le président Bill Clinton avait déjà, lui aussi, prononcé le 14 décembre 1998 un discours « historique » devant les députés du Conseil national palestinien (le parlement de l’Organisation de libération de la Palestine, l’OLP) 2 réuni à Gaza. Dix mois plus tard, le processus diplomatique israélo-palestinien inauguré à Oslo était pourtant emporté dans un torrent de feu et de sang.
Comment expliquer l’incapacité dans laquelle se trouve l’actuelle administration démocrate de reprendre la main dans le conflit israélo-palestinien ? Certes, il est évident que l’enlisement du président Obama dans des tractations sans fin avec le Congrès américain sur la réforme du système de santé l’a non seulement affaibli sur le plan intérieur mais l’a aussi et surtout discrédité aux yeux de ses interlocuteurs et adversaires moyen-orientaux. Mais cette explication ne suffit pas et il faut impérativement prendre en compte les champs politiques respectivement israélien et palestinien, des espaces politiques qui, en dépit de sondages indiquant des majorités tant israélienne que palestinienne acquises au principe de la coexistence entre deux États nationaux, n’en sont pas moins à bout de souffle.
Dans une récente tribune 3, Robert Malley, politologue, ancien conseiller spécial du président Clinton pour le Moyen-Orient et désormais directeur du programme Moyen-Orient à l’International Crisis Group, apportait des éléments de réponse. Rappelant que les discours d’Obama, aussi novateurs fussent-ils, n’effaceraient pas d’un coup de baguette magique deux décennies d’errance (voire pire) diplomatique américaine, Malley estimait par ailleurs que l’administration Obama avait manqué de clairvoyance en se fixant un objectif tactique irréalisable : le gel complet des colonies de peuplement, un « but louable mais auquel même un gouvernement israélien de gauche aurait rechigné » 4. En écrivant ces lignes, le politologue ne faisait que prendre acte de la réalité politique intérieure israélienne. Premièrement, le gouvernement formé par Binyamin Netanyahou après les élections législatives du 10 février 2009 est une vaste coalition de partis de droite et d’extrême droite ultranationalistes et ultraorthodoxes 5. Deuxièmement, dans la plupart des grosses et moyennes colonies urbaines de Cisjordanie, les colons dits « économiques » (par opposition aux colons idéologiquement attachés au Grand-Israël) sont majoritairement des électeurs du Likoud ainsi que d’un autre pilier de la coalition, le Shas. Troisièmement, le Parti travailliste qui en fait également partie, en dépit de son absolue marginalisation électorale, y est représenté par un Ehoud Barak qui n’a à ce jour jamais pris aucune mesure pour enrayer le phénomène de la « colonisation sauvage » développée par des groupuscules de jeunes colons nationaux-religieux et continue à jouer de l’osmose qui le lie à l’armée israélienne (il en est son ancien chef d’état-major et il est depuis quatre ans ministre de la Défense) pour faciliter la consolidation et l’épaississement des « blocs d’implantations » urbaines en Cisjordanie et autour de Jérusalem.
Surtout, lors des élections législatives du 10 février 2009, les partis de centre-gauche et de gauche 6 n’ont obtenu que 25 % des voix dans l’ensemble de l’électorat israélien et, pis encore, à peine 17 % au sein du seul électorat juif 7. Dans une telle réalité, comment l’administration Obama, économiquement et politiquement affaiblie sur les fronts intérieurs, peut-elle espérer peser sur un État d’Israël qui, faut-il le rappeler, est une démocratie parlementaire où seule la Knesset (majoritairement hostile à un compromis idéologique et territorial substantiel) est légalement habilitée à ratifier des accords internationaux ?

Riposte progressive

De fait, la riposte du gouvernement israélien à l’élection de Barack Obama et à son « discours du Caire » a été progressive. Le 14 juin 2009, le Premier ministre Netanyahou, revenu au pouvoir le 31 mars 2009, a réagi au discours du Caire en prononçant une allocution à l’Université Bar-Ilan 8, haut lieu de la droite nationaliste israélienne (tant conservatrice que religieuse), et dans laquelle il a marqué un point auprès des États-Unis en étant le premier chef de gouvernement nationaliste israélien à accepter l’idée de la création d’un État palestinien, mais moyennant des conditions largement inacceptables pour les responsables de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et donc de l’Autorité palestinienne (AP). Ensuite, lors d’une visite d’Hillary Clinton, le 31 octobre 2009, Netanyahou a lancé un ballon d’essai en proposant un gel partiel et temporaire de la colonisation, proposition que la secrétaire d’État américaine qualifia de « concession sans précédent » tandis qu’elle nia, à la surprise générale, que le président Obama ait jamais fait de ce gel une quelconque précondition 9.
Finalement, le 25 novembre 2009, le Premier ministre israélien a annoncé l’instauration d’un moratoire de dix mois sur la colonisation de peuplement en Cisjordanie. Cela dit, ce moratoire est par définition temporaire et, surtout, il ne porte que sur des chantiers de construction déjà largement entamés et essentiellement dans les seules colonies urbaines, des « blocs d’implantations » dont l’annexion au territoire israélien, moyennant quelques échanges de territoires, est inscrite dans tous les plans virtuels de paix élaborés ces 10 dernières années 10. Enfin, sont exclues de ce moratoire Jérusalem-Est et sa dense ceinture de colonies urbaines, tandis que la double politique de destruction de logements palestiniens non reconnus par les autorités israéliennes (le contraire serait étonnant) et d’implantation de colons nationaux-religieux se poursuit au cœur des quartiers arabes.
Par rapport aux Palestiniens, les États-Unis, quand bien même seraient-ils en mesure voire déterminés à s’impliquer de tout leur poids dans la résolution du conflit (ce qui, au vu des rééquilibrages régionaux et de la situation intérieure américaine, est plus que douteux), sont dans une position tout aussi intenable, en partie du fait de l’héritage laissé par les choix stratégiques et idéologiques désastreux de l’administration républicaine de George W. Bush mais aussi, il convient de le souligner, de l’Union européenne.

Déchirure

Lorsqu’en février 2006, les islamo-nationalistes du Hamas (Mouvement de la Résistance islamique), en participant pour la première fois à un scrutin général palestinien et en conférant ainsi à l’AP le certificat de légitimité et de représentativité qui lui manquait tant, obtinrent la majorité des voix et des sièges au Conseil législatif palestinien (CLP) 11, la première réaction des bailleurs de fonds occidentaux fut, en dépit d’une trêve unilatérale prononcée par le Hamas en décembre 2004, de rompre toute coopération financière avec l’AP et d’encourager dans leur refus du verdict des urnes les cadres nationalistes du Fatah (Mouvement de Libération nationale palestinienne), majoritaires dans les structures de l’AP fondée en 1994. Ce faisant, les diplomaties européennes et américaine semblèrent oublier que, fort de la trêve qu’il respectait grosso modo depuis décembre 2004, le Hamas avait bénéficié du soutien d’une majorité de Palestiniens non seulement écœurés par la bureaucratisation et la corruption du Fatah, mais également éreintés par une insécurité devenue intolérable dans des zones autonomes livrées à l’arbitraire de nombreuses milices patriotiques muées en bandes criminelles. De même, il était évident que le Fatah avait payé au prix fort son incapacité à renouveler ses cadres et, surtout, l’échec terrible et sanglant du processus diplomatique entamé avec Israël en 1993. Cette défaite de février 2006, de nombreux cadres politiques et militaires du Fatah ne l’acceptèrent jamais, refus rapidement concrétisé lorsque des centaines de ses militants mirent à sac le siège du CLP à Ramallah et incendièrent le siège du gouvernement autonome à Gaza. De même, lorsqu’en mars 2007, sous la pression des comités de prisonniers nationalistes et islamo-nationalistes détenus en Israël, un gouvernement autonome palestinien d’union nationale composé de ministres du Hamas et du Fatah (ainsi que de petits partis réformistes et de gauche) fut mis sur pied sous l’autorité d’Ismaïl Haniyeh, le Premier ministre islamo-nationaliste investi par le CLP en février 2006, les sanctions furent maintenues par les bailleurs de fonds occidentaux, tandis que les pressions internationales s’accentuèrent en faveur d’une reprise en mains de l’AP par le seul Fatah.
En juin 2007, s’accusant mutuellement de préparer un putsch, le Hamas et le Fatah prirent unilatéralement le pouvoir, respectivement dans la bande de Gaza « déconnectée » et dans les enclaves autonomes de la Cisjordanie occupée. À Gaza, les cadres du Fatah furent impitoyablement pourchassés, tandis qu’en Cisjordanie, les cadres du Hamas firent l’objet d’une double répression de la part de l’armée israélienne et des forces de police de l’AP. Désormais, les Palestiniens des territoires occupés sont administrés par deux AP concurrentes. D’une part, boycottée par les Occidentaux, l’AP gouvernée par le Hamas administre, par l’intermédiaire du Premier ministre Ismaïl Haniyeh, une bande de Gaza « déconnectée » par Israël depuis l’été 2005, soumise à un blocus israélien draconien depuis 2007 et écrasée en janvier 2009 par une offensive militaire israélienne particulièrement violente 12. D’autre part, l’AP gouvernée par le Fatah et présidée par Mahmoud Abbas, successeur de Yasser Arafat, administre les enclaves autonomes de Cisjordanie par l’intermédiaire d’un gouvernement de technocrates dirigé par le Premier ministre Salam Fayyad 13 et avec lequel les Occidentaux ont restauré la coopération politique, économique et sécuritaire.
Aujourd’hui, l’heure est à un champ politique et social palestinien désolé. Cette désolation n’est pas seulement physique et économique. Elle est également de l’ordre du projet politique national. Branchée sur le respirateur artificiel de l’aide internationale, épaulée par les conseillers militaires américains (qui ont encadré la reconstitution des forces de police palestiniennes), l’AP cisjordanienne est également corsetée par le Matpash israélien. En droit international, ce « Coordinateur des activités gouvernementales en Judée-Samarie et pour le district de Gaza » n’est autre que le gouvernement militaire instauré par Israël dans les territoires palestiniens conquis en juin 1967. Dans les domaines sécuritaire et économique, ce vaste département de l’armée israélienne régit les 61 % de territoires cisjordaniens non contrôlés par l’AP. Dans les domaines de la police et de l’état civil, il chapeaute également les activités de l’Administration civile dans les zones qui échappent au contrôle de l’AP. Enfin, dans le domaine humanitaire, le « Coordinateur » a le dernier mot dans les relations entre l’AP, les agences internationales et les services publics israéliens. Concrètement, c’est lui qui a la haute main sur le blocus imposé à la bande de Gaza depuis 2007 14.
Bref, l’AP cisjordanienne semble ne plus être que l’expression bureaucratique d’un mouvement nationaliste défait, le Fatah (du moins, une partie de celui-ci). Beaucoup considèrent que le Fatah ne s’est maintenu au pouvoir en Cisjordanie qu’avec le blanc-seing des bailleurs de fonds occidentaux et que, lors des élections législatives et présidentielles convoquées pour l’été 2010, le Fatah ne devra son (probable) maintien au pouvoir qu’à la chape de plomb sécuritaire palestinienne qui se sera abattue sur la Cisjordanie depuis plus de deux ans, à la lassitude abstentionniste de la majorité d’une génération vaincue et au boycott de plusieurs partis d’opposition, au premier rang desquels, bien évidemment, le Hamas 15. Ainsi, aujourd’hui, tous les sondages indiquent que, lors des prochaines élections, le vainqueur sera le camp des abstentionnistes. Dans ce contexte, les initiatives prises sur le terrain par l’AP cisjordanienne pour restaurer « l’état de droit » et impulser des initiatives économiques et immobilières aussi flamboyantes que le projet « Rawabi » 16 seront-elles davantage qu’un feu de paille ?

Apathie américaine

Quoi qu’il en soit, trois développements récents illustrent l’embarras américain face au « dossier » israélo-palestinien, alors que des négociations « secrètes » devraient reprendre au printemps 2010. Premièrement, la décision du gouvernement Netanyahou d’inscrire deux lieux saints judéo-islamiques de Cisjordanie occupée (le Caveau des Patriarches à Hébron et le Tombeau de Rachel à Bethléem) sur la liste des sites du Patrimoine national israélien 17 a été accueillie avec une étonnante apathie par les États-Unis.
Deuxièmement, après le camouflet infligé par le ministre de l’Intérieur Eli Yishaï (Shas) au vice-président américain Joe Biden en annonçant la construction de quelque 1 600 nouveaux logements dans un quartier de colonisation ultra-orthodoxe à Jérusalem-Est, l’administration Obama a certes rejeté les excuses du premier ministre Netanyahou et dénoncé publiquement les initiatives de sa coalition, le gouvernement israélien ne remettant pas en cause le principe de ces constructions. Mais, à l’heure d’écrire ces lignes, nul ne sait si le gouvernement américain, qui ne peut se priver de toute coordination avec son allié israélien dans le dossier du nucléaire iranien 18, aura la volonté ou la capacité de réagir à la révélation par la presse hébraïque d’un projet de construction de 50 000 nouvelles unités de logement à Jérusalem-Est 19, projet qui risque de couper définitivement la partie arabe de Jérusalem de son hinterland palestinien de Cisjordanie.
Troisièmement, George Mitchell, envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, a lui-même reconnu devant Saëb Erakat, responsable du Département des négociations de l’OLP, qu’en cas d’échec des pourparlers officieux entre Israël et l’OLP, les Américains ne se sentiraient pas en mesure d’imposer aux Israéliens le respect de mesures unilatérales telles que la proclamation d’un État de Palestine indépendant dans les lignes du 1er juin 1967 20. Dans un policy paper distribué fin février aux diplomates occidentaux en charge du dossier israélo-palestinien, le négociateur palestinien met en garde contre l’inéluctabilité grandissante du scénario d’un État unique et binational sur le territoire israélo-palestinien situé entre le Jourdain et la Méditerranée, un scénario défini comme un horizon possible, mais non souhaitable, car il signifierait une descente aux enfers pour les deux peuples. On ne peut mieux dire.


 
1. Pascal Fenaux, « Obama : la méthode du discours », La Revue Nouvelle, juillet-août 2009.
2. Contrairement au Conseil législatif, organe législatif de l’Autorité palestinienne (AP) créée en Cisjordanie et à Gaza en 1994, le Conseil national de l’OLP représente l’ensemble des Palestiniens, diaspora incluse. Pour rappel, dans le cadre des accords d’Oslo de 1993, l’OLP a créé en Cisjordanie une Autorité palestinienne (AP) dans les enclaves évacuées entre juin 1994 et septembre 1999 par l’armée israélienne et qui ne couvrent que 39 % de ce territoire occupé. Dans la bande de Gaza, après la « déconnexion » (ou « désengagement ») israélienne de septembre 2005, l’AP dominée par le Fatah a exercé un contrôle total jusqu’au 14 juin 2007, date à laquelle le Mouvement de la Résistance islamique (Hamas) y a pris le pouvoir par les armes (voir ci-après).
3. Le Monde, 23 janvier 2010.
4. De fait, en 1993, au moment de la signature des accords d’Oslo, la Cisjordanie comptait 112 000 colons et Jérusalem-Est 153 000, soit un total de 265 000 résidents juifs. En 2006, on comptait en Cisjordanie occupée 268 000 habitants, auxquels il faut y ajouter la quinzaine de quartiers juifs implantés à Jérusalem-Est les 185 000 Israéliens implantés dans une quinzaine de quartiers juifs bâtis autour de Jérusalem-Est. Bref, selon les données arrêtées en 2006, les territoires occupés depuis 1967 comptent 453 000 résidents juifs. Enfin, pour la seule Cisjordanie, entre 2000 et 2006, c’est-à-dire au plus fort de la deuxième Intifada palestinienne, la population des colonies israélienne a augmenté de 39 %.
5. Par droite et extrême droite, il faut entendre le Likoud (« Union », nationalistes et ultralibéraux), Israël Beiteinou (« Israël Notre Foyer », extrême droite russophone), Ihoud Léoumi (« Unité nationale », extrême droite nationaliste), Bayit Yehoudi (« Foyer juif », extrême droite nationaliste religieuse), Shas (« Gardiens sépharades de la Torah », ultraorthodoxes originaires du Maghreb et du Moyen-Orient) et Yahadout Ha-Torah (« Judaïsme de la Torah », ultraorthodoxes originaires d’Europe centrale et d’Amérique du Nord).
6. Par gauche et centre-gauche, il faut entendre l’Avoda (travaillistes), le Meretz (sociaux-démocrates et pacifistes), le Hadash (Front démocratique pour la Paix et l’Égalité, cartel judéo-arabe ex-communiste) et les listes arabes présentées par les Palestiniens citoyens d’Israël.
7. Pascal Fenaux, « Effondrements israéliens », La Revue nouvelle, février 2009.
8. Pascal Fenaux, « Obama… », op. cit.
9. Ha’Aretz, 1er novembre 2009.
10. Le dernier en date étant l’Initiative de Genève, signée en décembre par des représentants israéliens et palestiniens, mais en dehors de tout processus diplomatique et dès lors rejeté par le gouvernement israélien et adoubé du bout des lèvres par l’OLP.
11. Pascal Fenaux, « Aveugles à Gaza », La Revue nouvelle, août 2007, n° 8.
12. Pascal Fenaux, « Partie de campagne à Gaza », La Revue nouvelle, janvier 2009, n° 1.
13. Lors des élections législatives palestiniennes de février 2007, cet ancien haut fonctionnaire de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international fut élu, avec l’ancienne négociatrice palestinienne Hanan Ashrawi, sur la liste de la Troisième Voie (Tariq Thalith), un petit parti qui n’obtint 2,4 % des voix. Faute de quorum (la majorité des élus du Hamas – majoritaire – sont emprisonnés), le gouvernement de Salam Fayyad n’a jamais été investi par le CLP.
14. Uri Blau & Yotam Feldman, « Affamer Gaza et s’enrichir », Courrier International (Ha’Aretz), 1er août 2009, n° 978, pp. 38-39.
15. À moins qu’une nouvelle AP ne se réunifie sur la base d’un document discrètement mais péniblement négocié depuis l’automne 2008 entre les deux poids lourds du nationalisme palestinien.
16. Le projet des « Collines » consisterait à bâtir une nouvelle ville (la « première implantation palestinienne ») à proximité de la bourgade universitaire de Bir Zeit, ville organisée autour de 23 quartiers résidentiels et d’activité économique, sur la base d’un investissement d’un minimum de 500 millions de dollars.
17. Yediot Aharonot, 21 février 2010.
18. Yediot Aharonot, 11 mars 2010.
19. Ha’Aretz, 11 mars 2010.
20. Ha’Aretz, 23 février 2010.