Bon, fini les vacances. Retour à la dure réalité des choses. Métro, boulot, dodo, on est reparti pour un tour. Les frimas de l’hiver nous tendent déjà les bras. J’en frissonne à l’avance... Chargé par mon chef d’ouvrir le bal de cette p’tite chronique pour lancer cette nouvelle année politique et sociale, me voilà plus que jamais dans l’embarras... En effet, j’ai estivé comme le crocodile du Nil qui s’enterre dans la boue pendant la période chaude. Imaginez-vous, un mois sans ouvrir le journal, sans Matin Première, sans François de Brigode... Quel bonheur ! Le GSM dans le tiroir, plus de mails, adieu Facebook, Twitter... Quel plaisir ! Déconnecté de ce monde hypermoderne, la peau encore dorée par le soleil, toujours en phase d’atterrissage, la tête légère, mais vide de ce qui justifie mon salaire en fin de mois... Mais de quoi donc vais-je bien pouvoir vous parler ? De la Syrie qui s’enfonce dans la guerre civile ? Du Congo dont la guerre à ses frontières n’en finit plus de ne pas finir ? De la prochaine guerre qui va démarrer en Iran ? De la campagne électorale qui a démarré aux États-Unis ? De Michel Daerden qui n’est plus de ce monde ? De Michelle Martin qui est encore de ce monde ? Des athlètes belges qui n’ont pas brillé aux JO de Londres ? la faute au pouvoir public, paraît-il ! De la crise de la zone euro qui dure, qui dure, qui dure ? De nos centrales nucléaires pas si sûres, pas si sûres, pas si sûres... Bref, vous l’aurez tous compris, il n’y a que l’embarras du choix. Décidément, de quoi se plaint-on !