Cette information est passée un peu inaperçue, entre les gouttes d’un mois de septembre que l’on a connu plus chaleureux. Nous étions le 9 septembre; un vendredi. Le week-end nous tendait les bras. Selon plusieurs témoignages, ce jour-là avait été un enfer à Bruxelles. Galère pour tous ceux qui avaient dû, pour une raison ou une autre, se déplacer dans cette belle ville de province, capitale d’un pays qui se meurt et d’un projet magnifique, l’Europe, qui tombe en ruine. Bruxelles était bloquée. Revenu du front, mon collègue, qui n’hésite pas à parcourir le bitume à vélo, s’était « mangé » un bus. Plus de peur que de mal, il s’en sortait sans trop de dégâts : une grosse frayeur et une fourche pliée. Foi de Bruxellois, il n’avait jamais vu ça! Tout le monde à l’arrêt. Accrochages, emboutissages, tamponnages à tous les étages… dans les voitures, les autobus, ça s’énervait, ça klaxonnait, ça se bouffait de l’intérieur. Une guerre de position, parechoc contre parechoc. Certains tentaient même de déserter le champ de bataille en s’essayant au demi-tour. Pas si simple, pris au piège. Bruxelles était bouchée ; et le plus inquiétant, cette fois, et qu’on ne savait pas trop pourquoi : « aucun phénomène précis n’expliquait cette situation » expliqua à Belga l’agence Bruxelles-Mobilité. Ce n’est que quelques jours plus tard qu’on apprit le pourquoi du comment de cette situation anarchique. Un homme, chasseur de papillon, épuisette à la main, à la poursuite de son insecte préféré avait, un peu distrait, brûlé un feu rouge. Provoquant de la sorte un enchaînement sans fin d’évènements et d’accidents en tout genre qui déboucha sur ce chaos urbain généralisé. Le fameux « effet papillon ». Il va sans dire que l’homme est activement recherché...

Le Gavroche

Palestine : remettre les mots à leur place

«Les Palestiniens sont abattus. Les Palestiniens meurent de faim. Des enfants… Lire la suite
Mai 2019

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