« Où placer Michel, Reynders, Chastel ? Le casse-tête du casting libéral pour les élections. » C’est ce que titrait le journal Le Soir le...15 février dernier. Soit peu de temps avant l’officialisation des listes électorales du MR. S’ils ont fini par se retrouver respectivement tête de liste sur les listes fédérales en Brabant wallon pour le premier, à Bruxelles pour le deuxième et sur la liste européenne pour le troisième... les voilà bientôt « réunis » en mode « Courage, fuyons ! » dans les trois cénacles européens les plus en vue : le Conseil, la Commission et le Parlement. Soit loin, bien loin des affaires belgo-belges qu’ils ont pourtant gérées ces cinq dernières années avec les résultats que l’on sait. Parmi les nombreuses plumes à leurs chapeaux : avoir amené les nationalistes de la N-VA au gouvernement fédéral, un déficit budgétaire qui s’approchera des 12 milliards en 2024... et un parti libéral au niveau le plus bas depuis l’après-guerre. « Après moi les mouches... », se gaussent leurs adversaires. Qui se réjouissent presque de ne plus les avoir dans les pattes à l’avenir. C’est aller un peu vite en besogne : l’un est encore à la manœuvre dans les négociations fédérales. Un autre est Premier ministre en affaire courante. Et président de parti. Encore un peu de patience, donc, avant de voir (ô chance !) Willy, Jean-Luc, Pierre-Yves, Sophie et leurs ami·e·s prendre le relais ! #