C’est le Robert qui le dit : « on » est un pronom personnel indéfini de la 3e personne. Il marque l’indétermination. « On... ». Impossible de compter le nombre de fois où il a été prononcé ces dernières semaines du côté de Liège. Ou du côté d’une certaine Commission d’enquête. Car c’est bien sûr « on » qui a créé les comités de secteur de Publifin. C’est aussi « on » qui a nommé les mandataires dans ces mêmes comités. C’est encore « on » qui a fixé les émoluments pharaoniques de ses membres. « On » n’a pas non plus vérifié la fréquence de réunion de ces comités. Ni ce qui y était fait. « On » ne savait pas. Ou plutôt, tout le monde savait que chacun le faisait. C’est indéfini. C’est indéterminé. « On », c’est tout le monde et personne à la fois. C’est chacun. À moins que ce soit quelqu’un...
Résultat des courses : « on » panique devant les sondages. « On » promet que ça va changer. Mais, en 2018, quand il s’agira d’aller aux urnes, chacun s’attristera sûrement du fait que personne ne s’est déplacé. « Tout le monde fera alors des reproches à chacun. Parce que personne n’aura fait ce que quelqu’un aurait pu faire... » 1
À moins qu’« on » passe véritablement à l’action ? #

1. Extrait de l’histoire « Tout le monde, Quelqu’un, Chacun et Personne »