Ah, juillet... ça commence à sentir bon le soleil et la plage. Les vacances, en somme. Et les « vacances parlementaires » surtout, diront certains. C’est vrai qu’au vu des projets et propositions de loi qui sont en cours de discussion ou qui ont été adoptés (réforme de l’aide juridique, sanctions administratives communales...), un peu de répit ne nous fera pas de mal.
Oh, bien sûr, on pourra toujours nous dire que c’est bien pire en Grèce où la troïka décide de couper sine die les retransmissions de la télévision de service public, ou en Turquie où le Premier Ministre Erdogan réprime sévèrement des opposants qui ne font que défendre leur droit à la liberté d’expression, mais n’empêche que d’importants coups de semonce contre les droits fondamentaux se font aussi sentir chez nous. Il n’en va pas autrement pour Bahar Kimiongür... Mais si, rappelez-vous, c’est ce militant belge d’origine turque qui a été au cœur d’une vraie saga judiciaire, il y a quelques années. Condamné sur base de la législation anti-terroriste belge en 2006 pour « appartenance » au mouvement d’extrême-gauche turc DHKP-C et pour avoir traduit des communiqués de presse de cette organisation en français, il sera acquitté après trois procès en appel et trois jugements en « cassation ». Rien que ça... Eh bien, il vient d’être à nouveau arrêté en Espagne où il était en vacances avec sa famille, sur base d’un mandat d’arrêt international émis par la...Turquie. Décidément, si on était mal intentionné, on pourrait presque croire que les autorités politiques belges, grecques et turques cherchent à réduire les mouvements sociaux au silence. Parce qu’ils constituent le poil à gratter des gouvernements et leur démontrent qu’à politiques inchangées, nous courons à la catastrophe ?
Oh, bien sûr, on pourra toujours nous dire que c’est bien pire en Grèce où la troïka décide de couper sine die les retransmissions de la télévision de service public, ou en Turquie où le Premier Ministre Erdogan réprime sévèrement des opposants qui ne font que défendre leur droit à la liberté d’expression, mais n’empêche que d’importants coups de semonce contre les droits fondamentaux se font aussi sentir chez nous. Il n’en va pas autrement pour Bahar Kimiongür... Mais si, rappelez-vous, c’est ce militant belge d’origine turque qui a été au cœur d’une vraie saga judiciaire, il y a quelques années. Condamné sur base de la législation anti-terroriste belge en 2006 pour « appartenance » au mouvement d’extrême-gauche turc DHKP-C et pour avoir traduit des communiqués de presse de cette organisation en français, il sera acquitté après trois procès en appel et trois jugements en « cassation ». Rien que ça... Eh bien, il vient d’être à nouveau arrêté en Espagne où il était en vacances avec sa famille, sur base d’un mandat d’arrêt international émis par la...Turquie. Décidément, si on était mal intentionné, on pourrait presque croire que les autorités politiques belges, grecques et turques cherchent à réduire les mouvements sociaux au silence. Parce qu’ils constituent le poil à gratter des gouvernements et leur démontrent qu’à politiques inchangées, nous courons à la catastrophe ?