La question de la gratuité des services collectifs est au cœur des débats sur l’État social. À quoi sert-elle? Quels sont ses implications, ses bénéfices, ses limites? En d’autres termes, sous quelles conditions la gratuité peut-elle atteindre ses objectifs, notamment de réduction des inégalités? Cet article explore ces questionnements à travers l’analyse d’un cas concret: la gratuité des transports en commun. Il offre ainsi une base solide pour réexaminer et approfondir le débat sur la gratuité.
Les inondations de juillet 2021 ont ravagé de nombreuses infrastructures matérielles, mais ont aussi et surtout profondément marqué le tissu social et les trajectoires de vie des personnes sinistrées. Sur base d’une étude qualitative, l’analyse des impacts sociaux à long terme dans la Vallée de la Vesdre permet de cerner les dynamiques actuelles des populations touchées ainsi que les enjeux futurs auxquels elles font face.
(c) Sébastien Van Malleghem.
Trois ans après sa mise en place, la coalition fédérale allemande dirigée par le social démocrate Olaf Scholz chancèle. Austérité, «German vote», défense des intérêts industriels et financiers influencés par de puissants lobbies... En raison de l’impact de la politique allemande dans d’autres pays, les critiques se font de plus en plus vives, tant en Europe qu’ailleurs dans le monde.
Selon la constitutionnaliste Anne-Emmanuelle Bourgaux, la démocratie belge est à la croisée des chemins. Soit elle progresse, soit elle recule. Pour ne pas rater le tournant démocratique, elle préconise de remettre à l’ordre du jour la promesse démocratique du suffrage universel qui lie émancipation politique et émancipation sociale. Cela passera entre autres par un renforcement et un élargissement de l’obligation et du droit de vote, notamment pour les personnes étrangères. Aux antipodes des choix de la Flandre qui pour la première fois n’obligera plus ses électeur·rices à se rendre aux urnes lors des élections communales.